Il y a une semaine, Ajaccio avait laissé de manière insolite Lyon, relégable à cette époque, triompher 1-3. Il était difficile de voir le même scénario se répéter.
Mais, en volley, tout est possible. La preuve. Emmené par un Excellent Yordanov ( 6 points), un remarquable Andréi au centre (4 points), avec l'aide du pointu, Troy, et l'inattendu Tosatto, jeté d'emblée dans le grand bain, le SNVBA dominait son sujet de la tête et des épaules lors de la première manche, 14-19, puis 16-23 et, enfin, 18-25.
Dans l'île de Beauté, cela ressemblait un peu à un crime de lèse-majesté. D'ailleurs, cela n'allait pas durer.
Au second set, les Corses montraient d'emblée qu'ils n'étaient pas des leaders pour rien. Côté nazairien, il n'y avait, soudain, plus rien. Plus de service, plus de block, plus d'attaque. Du surprenant, on fondait dans le presque ridicule, 9-5, 16-8 au 2e temps mort technique, 23-9 quand le navire était en perdition à l'image d'Andréi balançant son attaque out, 25-10.
Il est très difficile de comprendre pourquoi on passe ainsi du jour à la nuit. Il est tout aussi difficile de revendiquer une place en Ligue A quand on offre peu d'assurance à ses supporters. 10 points ! Alors la nuit est redevenue jour. Avec, toujours, cette incompréhension. Pourquoi du médiocre passer au bon et réciproquement ? Toujours est-il que cette équipe d'Ajaccio s'est perdue d'emblée à la sortie des vestiaires, 0-3 puis 5-8. Le SNVBA renaissait. Pour combien de temps allait-il y avoir cette qualité de service, celle du block ou de la réception ? Il y eut 8-12. Très bien. Il y eut 12-12. On pouvait trembler. À 15-16, virer en tête au 2e temps mort technique, ce n'était pas mal. Mais, En Corse, il faut résister à l'environnement. Pourtant… à 18 partout, les Nazairiens eurent dix fois la possibilité de mettre la balle par terre. Ils ne le firent pas. C'est leur problème récurrent. Il y eut des sursauts. Mais, bon, quand on vendange un service flotté, tranquille pourtant, pour offrir un 24-22 à son homologue, il n'y a plus d'espoir. Les Corses, comme ils aiment le faire, se régalèrent sur le 25e point, au centre.
On pourra toujours se dire que le SNVBA n'est pas loin du niveau. Pas loin...
Justement, il y avait un 4e set pour montrer que ces Nazairiens ont de la moelle. Le volley ce n'est pas que du physique, de la technique. C'est, avant tout, dans cet unique sport collectif sans contact direct avec l'adversaire, une affaire de mental. Vu ainsi, le SNVBA est solide. C'est la marque de fabrique de Gilles Gosselin, son calme entraîneur. L'équipe est passée de 8-5 à 12-14. À Ajaccio, il faut le faire. Mais les Corses ne voulaient pas du tie-break. Ils alignèrent quatre points, 16-14. Fatal à ce niveau de la compétition ? Non. Les équipiers de Troy se lâchèrent pour revenir et tenter la fuite, 19-22. Mais la distance sembla trop longue, 22 partout. Il y eut un 24-22 avec une attaque ratée de Yordanov. C'était plié.
Le SNVBA sait ce qu'il doit faire. Battre Lyon, le samedi 29, à 20 h 00, à la Berthauderie. Sinon, ce sera probablement fichu. Derrière, il faudra, de toute façon, confirmer à Cannes pour la clôture du championnat, histoire de donner un petit coup de sécurité. Enfin, chaque chose en son temps...
La fiche technique
Ajaccio-Saint-Nazaire : 3-1. 18-25, 25-10, 25-22. 25-23
Le 06/02/2023 par Salmon dans
Les résultats sportifs du week-end du 5 février en Loire-Atlantique
Le 16/01/2023 par Salmon dans
Les résultats sportifs du week-end du 15 janvier en Loire-Atlantique
Le 28/12/2022 par Kevin dans
Où regarder la Coupe du Monde de football ?
Le 27/06/2022 par JMG dans
L’histoire de la boxe à Saint-Nazaire
Saint Nazaire Infos : Flux RSS | Newsletter | Favoris | Plan du site | Galeries photos | Liens | Contact
Réseau Media Web :
Pornichet | La Baule | Le Pouliguen | Le Croisic | Batz Sur Mer | Guérande | La Turballe | Saint Brevin | Angers | Nantes | Brest