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Volley-Ball Ligue B : 21 ans après, le SNVBA en Ligue A !

Asnières-Saint-Nazaire VBA : 0-3. C’est fait. Les volleyeurs nazairiens du SNVBA, 21 après leurs ancêtres du SNVB, retrouveront l’élite la saison prochaine. Ils le doivent à leur succès à Asnières en trois manches, mais aussi à la solidarité d’un groupe remarquable durant toute la saison et le charisme d’un entraîneur, Gilles Gosselin.
le block du SNVBA aura été une des grandes satisfactions de la saison
le block du SNVBA aura été une des grandes satisfactions de la saison

Il y a 21 ans que le volley nazairien attendait cela. Au printemps 1992, pour la deuxième fois dans son histoire, le SNVB (Saint-Nazaire Volley-Ball) qui n’avait pas encore la petite lettre « A », comme Atlantique, se hissait en Nationale 1 A, l’actuelle Ligue A. Avaient participé à l’exploit Yann Chubilleau, Albert Dillenbourg, Yvan Douenel, Laurent Gendron et Franck Rabas, François Tapie, Le Polonais Witold Lewicki toujours installé à Saint-Nazaire, Nicolas Bontoux, Fawzy Ferry, Jacques Serain et le Mauricien Alain Offman. 4e de Nationale I B, le SNVBA avait profité de circonstances favorables dont la disparition du grand Fréjus d’Alain Fabiani, auteur du doublé coupe-championnat en 1991, mais miné par ses problèmes financiers. Le club nazairien, alors présidé par Patrick Besse et entraîné par le Polonais Jerzy Piwowar, s’était bien renforcé pour vivre de nouvelles aventures avec les venues du Tchèque Milan Fortunik (Arago de Sète), du Russe de Saint-Pétersbourg, Ivan Zagorskyi, avec son fantastique bras gauche et qui a adopté définitivement notre région, sans oublier le Rennais du REC de l’époque, Gwenaël Le Rouzic.
Avec un budget de 4,3 millions de francs (correspondant à 280 000 € de nos jours), le SNVBA allait gérer sportivement (7e en championnat) avant de sombrer financièrement et d’être mis en liquidation judiciaire au printemps 1993.
Il rebondit dans la foulée en…Nationale 2 en devenant SNVBA. Interdit de remontée immédiate, il sera le seul club hexagonal de volley-ball à être sacré deux saisons de suite champion de France de Nationale 2.
Repassé par la Nationale B puis la Nationale 1 créées plus tard, par la Pro B devenue Ligue B, le SNVBA est, depuis ce 16 mars, de retour au sein de l’élite nationale, en Ligue A. Il le doit, dans un premier temps, au succès de Lyon sur Orange, 3-0 (25-20, 25-18, 25-19), qui était son dernier grand rival pour la montée directe et à sa propre victoire à Asnières, ce samedi soir. À trois journées de la fin, avec 10 points d’avance, le SNVBA qui recevra Alès ce samedi 23 à 20 h 00 à Coubertin, ne peut plus être rejoint. Il ira ainsi sans pression à Lyon le 6 avril avant d’accueillir Calais le 13 du même mois lors d’une ultime soirée qui sera une grande fête à Coubertin. Ce sera d’ailleurs le match des extrêmes puisque les Nazairiens, premiers, affronteront les Nordistes, derniers. Il ne faudra pas arriver en retard…
Maintenant, si le SNVBA est sportivement en Ligue A, il faut aussi qu’il le soit financièrement. On voit mal Joël Batteux, le maire, briser sa tirelire. Par contre, le SNVBA aura le soutien d’Audacity Saint-Nazaire dont est propriétaire Saint-Nazaire Agglomération, autrement dit la CARENE. Une convention de partenariat, sympathique coïncidence, sera d’ailleurs signée, entre autres, avec le SNVBA le samedi 23 mars à l’hôtel de ville de Saint-Nazaire. Y seront, en effet, associés le Sporting Nazairien Rugby (SNR) et Saint-Nazaire Handball (SNHB). Le « Défi Ligue A », puisque telle est l’appellation choisie, est en marche. L’objectif est de trouver 400 000 € supplémentaires pour parvenir à un budget d’1,2 million environ qui permettra de partir au combat avec le feu vert de la DNGAC (Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion). On ne sait pas si le SNVBA sera porté par le grand souffle éolien ou par de multiples entreprises, petites rivières qui constitueront un grand fleuve. Mais pour Dominique Hamon, le président du SNVBA, le mot défi a vraiment pris toute sa signification en ce 16 mars.


 

Auteur : P.M. | 16/03/2013 | 0 commentaire
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