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Volley-ball (Ligue A) : Un mythe, samedi, à Coubertin

Les volleyeurs nazairiens du SNVBA vont vivre quatre jours exceptionnels. Le public aussi car Coubertin accueillera un mythe, ce samedi 2 novembre, avec Tours et, le mardi 5, une vieille connaissance, Ajaccio.
Dominique Hamon compte sur le public nazairien samedi et mardi prochains
Dominique Hamon compte sur le public nazairien samedi et mardi prochains

Mais il s’agira de deux rendez-vous, à 20 h 00 à chaque fois, aux enjeux différents. Samedi, ce sera en championnat et, mardi, en coupe de France.
Tours fera le plein. Ce club, fondé en 1988, est unique dans le volley français. C’est le plus gros budget national avec 2,5 millions d’euros, le double de celui du SNVBA. Tours, c’est, lors des matchs de gala, 4500 spectateurs salle Grenon. Tours c’est aussi un titre européen en Ligue des champions (2005), une place de finaliste (2007), quatre titres de champion de France (2004, 2010, 2012, 2013), sept victoires en coupe de France, la dernière en 2013, année où l’équipe d’Indre-et-Loire réussit le doublé.

Les supporters pour atout

Face à cet ogre, le SNVBA prend des allures de Petit Poucet. Un champion de France en titre face à un promu, l’affiche est autant insolite qu’alléchante. « Il va être intéressant de voir comment nous allons réagir après nos cinq premiers matchs. Saint-Nazaire possède des supporters, un atout non négligeable pour stimuler les joueurs et réaliser des performances », espère Dominique Hamon, le président nazairien qui sait que chaque rencontre sera compliquée, que ce soit à domicile ou à l’extérieur. « Ce championnat sera serré. A 2 ou 3 points près, on peut être 3e ou bien dernier. J’espère que nous réaliserons un bon match face à Tours car on se doit de grappiller des points partout où on peut les prendre. Et puis la venue de Tours va prendre une tournure un peu particulière puisque l’ancien président tourangeau, Patrick Chevalier, est chez nous aujourd’hui ».
Pour Gilles Gosselin, l’entraîneur, entre championnat et coupe il n’y a pas photo. « Ce n’est pas la coupe qui nous permettra de pérenniser notre présence en Ligue A. Face à Tours, nous allons avoir un match de très haut niveau à livrer. On va jouer ce qui se fait de mieux en France. Cela va être l’occasion de proposer le meilleur spectacle possible ».

Le problème des blessés

Le problème, car il y en a un majeur, c’est l’effectif. A Paris, le SNVBA était privé de Moulinier et Tosatto qui n’ont toujours pas fait leur entrée en championnat, mais aussi de Cabral, le Brésilien, victime d’une douleur abdominale et de Nenchev qui, souffrant du dos à l’échauffement, ne put s’exprimer. Nenchev et Cabral devaient reprendre mercredi soir. Mais comme le dit l’entraîneur : « je n’ai pas de certitude sur leur présence samedi ». Il est trop tôt même s’il y a bon espoir de voir ces deux pièces maîtresses sur le parquet de Coubertin.
Il faut le souhaiter, d’ailleurs. Car Tours qui vient de battre les Italiens de Piacenza (3-2) lors du 1er tour de la coupe d’Europe, mercredi, va tenter de ne pas s’éterniser à Saint-Nazaire. « Tours est au complet depuis deux semaines. Cette équipe possède le meilleur attaquant du championnat, le meilleur libéro. C’est très fort au service et en attaque. Tours a la culture du haut niveau et c’est une équipe qui est habituée à disputer deux matchs par semaine. Il faudra que nous soyons très performants au service et très efficaces sur le plan du jeu. Mais c’est hyper intéressant. Nous serons à domicile avec la volonté de faire une performance », ajoute Gilles Gosselin.

Les Corses en coupe

Le mardi 5 novembre, il faudra enchaîner avec la coupe de France. Il s’agira du 2e tour mais du 1er pour les Nazairiens exempts de la phase préliminaire. « Saint-Nazaire-Ajaccio est le seul match entre deux Ligue A », remarque Dominique Hamon qui constate que l’équipe doit « enchaîner des semaines assez lourdes ». Mais c’est cela le rythme en élite. Les Nazairiens seront chez eux pour « réaliser une belle performance » face à un adversaire qu’ils connaissent bien. Car, au siècle précédent, c’est contre le Gazelec d’Ajaccio que le SNVBA fut sacré pour la première fois champion de France de Nationale 2. Il y a quelques saisons, c’est aussi face à cette équipe que le groupe de Roger Vallée échoua pour la montée au cœur de l’élite. « Ajaccio est une équipe qui, sur le plan défensif, est très forte. On verra comment nous ferons », souligne Gilles Gosselin satisfait du début de saison, au-delà, bien sûr, de ces problèmes de blessés. « On joue bien, même si on peut encore faire mieux. On pourrait simplement avoir un petit point de plus. Maintenant, les rencontres à venir seront encore plus dures ». Car le SNVBA va devoir se priver des services de son pointu, l’Américain Troy qui, du 12 novembre au 24 du même mois, disputera la Champions Cup au Japon avec son équipe des USA face à des nations comme le Brésil, le Japon, l’Italie, la Corée du sud. Et cette absence risque de peser lourd.
En attendant, il y aura encore beaucoup de supporters à Coubertin mardi prochain puisque, comme le constate le président, « disputer un match le mardi ne nous porte pas préjudice au niveau du public ».

Par contre, pour cette soirée de gala, il y aura un tarif unique, 10 €. Coup d’envoi à 20 h 00.

Auteur : MP | 31/10/2013 | 0 commentaire
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