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Volley-ball, Ligue A : Quel festival à Cannes !

Le Saint-Nazaire VBA jouait très gros, ce mercredi soir, lors de l’ultime journée de Ligue A. C’était à Cannes où une équipe professionnelle nazairienne n’avait pas mis les pieds depuis 21 ans. C’était tout simplement le match du maintien qu’il fallait absolument remporter pour être certain de retrouver ce niveau la saison prochaine. Exploit accompli, 0-3.
À l’image de Troy, les Nazairiens ont été étonnants à Cannes
À l’image de Troy, les Nazairiens ont été étonnants à Cannes

Gilles Gosselin savait qu’il fallait uniquement se concentrer sur ce match et ne surtout pas se fier aux résultats des autres, aux éventuelles spéculations ou autres choses, on ne sait jamais. Et il avait bien raison quand, bien avant que les Nazairiens aient terminé leur premier set, Narbonne, chez lui pourtant, venait d’être humilié par Lyon, 16-25. C’était aussi, dans le Languedoc, un match pour la survie.
Le SNVBA aura été étonnant dans une première manche où, alors qu’il servait bien, que la réception tenait la route, que le block se voulait présent, il était pourtant mené 19-17. Puis un block à trois sonna la révolte. Ce fut une première égalité à 23 puis une prise de contrôle, 23-24. Les Nazairiens eurent alors trois balles de set. On trembla pour eux, mais la 3e fut la bonne, service d’Andréi et block à nouveau dans la foulée.

Même esprit

C’était plutôt bien parti. Mais, en volley, il faut être prudent. Comme en tennis, on peut gagner un set, voire deux, et perdre le match.
Seulement, le SNVBA aborda le deuxième set dans les mêmes dispositions d’esprit, étonnant de sérénité face à l’enjeu et chez l’adversaire pourtant qui, lui, jouait une place en phase finale. Cannes ne bradait pas la rencontre, mais semblait impuissant. D’ailleurs, après un 6-6, le SNVBA allait filer à l’anglaise, 8-11 puis 12-17. L’équipe était sur un nuage. A 14-21, c’était dans la poche. Enfin presque. Le SNVBA se relâchait. On servait beaucoup trop sur Troy et cette trop grande lisibilité nuisait aux Nazairiens qui encaissaient un 4-0, 18-21. Cannes revenait même à deux points, 20-22, puis c’est Troy à nouveau qui effectuait un ultime break à 21-24. Et le SNVBA en terminait.

Un point déjà

Il y avait un point assuré. Mais mieux valait en prendre trois même si, à l’autre bout de la bordure française de la Méditerranée, Narbonne, giflé, s’était un peu ressaisi en s’imposant dans le 2e set, 25-20. Bien sûr, chaque duo était au courant de ce qui se passait à 300 km de là.
Le retour des vestiaires est toujours quelque chose de très complexe à gérer en volley. On le comprit très vite. Au virage du premier temps mort technique, le SNVBA avait déjà trois points de retard, 8-5. Il fallait vite serrer les coudes, ce qui fut fait, 8-8 face aux Lopes, Samica, Rasic ou Campos, le quatuor de pointe des Azuréens. Et c’est ainsi que le SNVBA virait à nouveau en tête au 2e temps mort technique, 14-16. L’équipe était à 9 points du maintien. Il fallait tenir, ne pas craquer dans les têtes surtout.
Et, pourtant… À 14-17, tout comme lors du set précédent, les joueurs de Gilles Gosselin disparaissaient, 19-17. Un 5-0 cette fois. Seulement, il n’y avait pas l’avance de la manche précédente. Mais, si près du bonheur, le SNVBA ne voulait plus rien lâcher. Il revenait dans la course, 20 partout puis 21-24. Il lui fallait encore quelques balles de match supplémentaires pour enfin conclure sur une attaque d’un formidable Troy, auteur de 19 points et qui aura été bien épaulé par Cabral (16), Nenchev (12), Andréi (8), Yordanov (4), Lecoq (2), Repak (1).
Un peu plus loin, Sète écrasait Montpellier (3-0). Et Lyon triomphait (3-1) à Narbonne, club finalement relégué avec Rennes. Vu ce résultat, le commando de Gilles Gosselin a bien fait de triompher sur la Croisette. Mais non seulement le SNVBA est resté devant Narbonne et Lyon, se maintenant, mais il est passé devant Montpellier, prenant la 10e place de ce championnat. Après deux tentatives infructueuses de maintien, en 1986 puis en 1993, pour des raisons différentes d’ailleurs, le SNVBA, successeur du SNVB, a renouvelé son statut au sein de l’élite et de la plus belle des manières sur l’ultime match. Même s’il aura fallu beaucoup attendre, c’est quelque chose de très bien pour les joueurs, le staff technique, les dirigeants, les supporters qui constituent un des meilleurs publics de France, le club tout entier et, ne l’oublions pas, pour la ville dans son ensemble qui peut être fière de son ambassadeur sportif.

La fiche technique
Cannes-Saint-Nazaire : 25-27, 21-25, 24-26.

Auteur : P.M | 02/04/2014 | 1 commentaire
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Vos commentaires

#1 - Le 03 avril 2014 à 07h15 par Baril, Saint Nazaire
Bravo aux volleyeurs nazairiens pour cette belle saison.Longue vie au SNVBA à ce niveau!!

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