Les deux équipes ne se connaissaient pas. En dehors de joutes en 1993, d'un match de coupe de France à la fin du siècle précédent, elles ne s'étaient plus rencontrées. Cannes restait sur un succès de prestige devant Ajaccio et le SNVBA, sur une défaite incroyable et frustrante à Narbonne après avoir largement dominé les trois-quarts des sets. Dès lors, pour le groupe de Gilles Gosselin, il n'y avait qu'un impératif, vaincre. Sinon, à la veille de Noël cela pouvait déjà sentir le sapin.
Ce fut avant tout une grosse bataille de serveurs. D’un côté, il y avait Wendt, un block correct, un très bon pointu, Castard, quand la réception tenait le coup. Ce fut loin d’être le cas. En face, dans ce duel de serveurs, le SNVBA ne manquait pas d’arguments, notamment avec Nenchev. Seulement, en plus des attaques de Troy, il y avait celles, au centre, d’Andréi, et une solide réception autour de Lanta. Dès lors, la première manche était rondement menée, les Nazairiens contrôlant la situation de bout en bout, 4-2. Malgré une égalisation à 11, ils terminaient très fort, 16-12, 20-15, concluant le set sur une attaque de Nenchev au centre.
La seconde manche fut d’un niveau identique. Encore une fois, ce fut un face à face entre serveurs et de pointus avec Troy puis, de l’autre, Castard. Mais, dans les rangs nazairiens, il y avait toujours un peu plus de solutions. Et si les Azuréens menèrent au début, 1-4, ils cédèrent sous les attaques répétées de Cabral, Troy ou Andréi, n’étant plus soutenus que par leur pointu et épisodiquement, au centre, par Pashytskyy.
À 2-0, les choses devenaient compliquées. Le public s’en mêlait et, en dehors de Castard, toujours esseulé, les joueurs de Cannes disparaissaient. Troy y allait de son ace, 6-2. Puis, derrière, tout s’enchaînait. Cannes dérivait, une débandade même.
Pierre Pujol était aussi désolé que le reste du groupe. « On est capable de battre Tours, Chaumont, Paris et de perdre à, l’extérieur. Je pense que nous pouvons remporter le 2e set. Mais nous n’avons pas trop respecté les consignes. Nous sommes une équipe qui doute. Mais nous avons aussi des joueurs blessés. On est dans une spirale négative. Il va falloir s’en sortir ».
Par contre, côté nazairien, on restait dans le mesuré, comme toujours avec Gilles Gosselin. « Il fallait gagner. On l'a fait avec énergie, du caractère même si nous avons eu quelques moments de flottement. Cela fait trois matchs où nous jouons de mieux en mieux. Il ne faut pas baisser de régime, rester hypervigilant car on ne peut pas se permettre des erreurs individuelles à ce niveau. On a vu que nous servions aussi de mieux en mieux. De toute façon, si on ne met pas en difficulté la réception adverse, cela devient compliqué ». Et sur le fait que Saint-Nazaire ait battu Cannes récent vainqueur du leader provisoire, Ajaccio, Gilles Gosselin restera toujours aussi pondéré. « Il n'y a pas de vérité. Là, on a gagné un match. Ce soir nous ne sommes plus relégables. Nous sommes dans les clous ».
La fiche technique
Saint-Nazaire VBA-AS Cannes : 3-0. 25-22 en 28’, 25-23 en 27’, 25-19 en 27’.
Arbitrage de MM Takaichvili et Bruxelles.
900 spectateurs
Saint-Nazaire : Nenchev, Moulinier, Lanta, Troy, Andréi, Repak, Cabral, Sevillano, Lecoq, Oriol, Mourillon.
Cannes :Lopes, Wendt, Castard, Pashytskyy, Ragondet, Pujol, Samioca, Mouiel, Couillet, Sali Hilé, Rodolfo, Pantaleon, Audric, Obdonikov, Krou. Entraîneur: Igor Kolakovic.
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