Paradoxalement, les rencontres de préparation peuvent aussi être révélatrices. Salle Pierre de Coubertin, vendredi soir, alors que l’Espagne courbait l’échine devant la France du basket, le volley du SNVBA s’exprimait de manière séduisante face au Paris Volley qui n’est autre que le vice-champion de France. En trois sets, la cause était entendue.
Samedi, devant Rennes, autre pensionnaire de Ligue A, le SNVBA piochait un peu. Mais Gilles Gosselin avait choisi de faire tourner son effectif. Sans Andréi, le meilleur central du championnat précédent en Ligue B, sans le Brésilien Alves-Cabral, héros de la veille tant son talent illumina Coubertin, sans Repak, le passeur, les choses se compliquaient même si Gilles Gosselin fit rentrer quelques-unes de ses pièces maîtresses de l’édifice au 3e set qui se montra, d’ailleurs, salutaire, pour prolonger les débats.
Mais, peu importe le score. Le SNVBA s’est incliné trois manches à une (24-26, 19-25, 29-27, 16-25). On est dans la préparation. Et Gilles Gosselin ne parlera jamais de joueurs essentiels ou autres. « Nous étions dans un autre format que la veille face à Paris. Je pense que nous avons fait un bon match qui est caractéristique des joueurs qui étaient sur le terrain. On aurait pu jouer un peu plus juste au 3e set. On a manqué un peu de percussion offensivement. Mais je considère que nous sommes plutôt en place tactiquement même si on ne doit jamais être content de perdre. Et je ne suis ni rassuré, ni inquiet. Heureusement, cela ne peut pas se résumer ainsi ». Il est vrai que la répétition des matchs fait, comme le dit l’entraîneur, « que je suis obligé de modifier les joueurs avec trois rencontres en trois jours ». Nous, on est plutôt rassuré.
Ce dimanche, salle Pierre de Coubertin, le SNVBA affrontera à 14 h 00, en petite finale, l’équipe de Nantes-Rezé battue 3 à 0 hier soir par Paris-Volley. À 16 h 00, finale Entre Paris-Volley et Rennes. Entrée gratuite.
Denis Liébault, le président du Sporting Nazairien Rugby, démissionnaire dimanche soir, le conseil d’administration du SNR s’est réuni mercredi. Un communiqué a été publié par le club dans lequel il est précisé que la nouvelle présidence sera assurée « par le triumvirat des vice-présidents actuels, à savoir Joël Moulère, Henri Legland et Jean-Luc Merino qui assureront la responsabilité de la direction du Saint-Nazaire Rugby ».
L’ex-président a, par contre, souhaité accorder en exclusivité les raisons qui ont motivé son choix à un quotidien régional en faisant remarquer, en substance, que la subvention de dernière minute (200 000 euros, ndlr) accordée au SNVBA avait été en quelque sorte la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase.
Dominique Hamon, le président du SNVBA, s’est voulu très réceptif, à notre demande et non pas à la sienne, pour évoquer le sujet en se montrant aussi beaucoup moins exclusif à l’encontre de la presse ce qui est une marque de professionnalisme. Il est, il est vrai, le président d’une structure… professionnelle. « Notre objectif est de réaliser le meilleur début de saison possible. Nous avons eu beaucoup de choses à faire depuis notre accession. Depuis le soir où nous l’avons connue, nous ne nous sommes jamais relâchés. On a beaucoup travaillé pour stabiliser la montée en Ligue A. Les problèmes économiques à régler étaient importants. Ce n’était pas évident dans cette période de congés ».
Le SNVBA n’a pas chômé. « Nous avons mis en place des tas d’actions pour assurer la situation pour le début de l’année sportive. Nous savions, et nous l’avons rappelé, que le budget serait de 1,2 million. Nous ne sommes pas des pleureuses. D’ailleurs, je ne répondrai pas à la provocation. Nous avons seulement travaillé à fond avec toute une équipe. Nous avions une accession à gérer. Et une accession en élite ce n’est pas une mince affaire ».
Le but était de garantir auprès des instances fédérales, des instances de surveillance aussi, quelque chose qui avait de la gueule. « Cela n’a pas été de tout repos. Ce que nous présentons est cohérent. On est dans les clous. Maintenant, si certains évoquent les subventions, il faut aligner les bons chiffres. On est dans du starter, pas du pérenne. On a donc un an pour travailler ». En clair, pour faire en sorte que ces 200 000 euros soient transformés en partenariat privé par le club.
Et ce dernier, là encore, a fait un sacré boulot. « Notre budget, c’est 1,2 million. Mais c’est un budget club. Pas un budget équipe. Cela nous situe dans les trois derniers du championnat si on se réfère à l’édition précédente. Notre partenariat privé, nous l’avons fait augmenter de 30 % à ce jour. Des nouveaux nous accompagnent, nous avons su fidéliser les autres. Il ne faut pas se tromper. En Ligue A, les arbitrages sont différents car nous sommes dans l’élite. Moi, je souhaite simplement à tous les clubs de se hisser à notre place, sur le devant de la scène », ajoute Dominique Hamon qui conclut : « s’il y a une chose que je n’aime pas, c’est la polémique ». Et un de ses fidèles bras droits d’ajouter : « nous sommes dans la construction, pas dans la destruction ».
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