Selon l'AFP, 400 millions d'euros d'investissements sont prévus sur le site de Donges, (déficitaire de près de 50 millions d'euros par an), pour produire des carburants moins soufrés conformes aux normes européennes.
« Nous démontrons notre engagement pour faire vivre l'industrie lourde en France et en Europe », a affirmé à la presse le directeur général de Total, Patrick Pouyanné.
A La Mède, la transformation entraînera la suppression de 180 postes sur 430, mais sans licenciement, d'après la direction. La CGT de la raffinerie a jugé ces suppressions de postes « inacceptables » et a entamé une grève ce jeudi à 04 h00. La CFDT, premier syndicat du groupe, a assuré qu'elle « soutiendra tout projet durable » mais « ne cautionne aucune perte d'emploi ».
Khalid Benhammou, coordinateur CFE-CGC, estime quant à lui qu'à La Mède, « c'est moins pire que ce qu'on craignait », et que la modernisation de Donges est « une très bonne nouvelle ».
Total ne disposera plus que de quatre sites de traitement de pétrole brut en France.
Une fois modernisée, Donges produira des carburants adaptés aux évolutions des normes européennes, ce qui la rendra « moins dépendante des exports », a assuré M. Sauquet.
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