STX : selon Pierre Moscovici les chantiers ne seraient pas menacés

Depuis plusieurs mois les rumeurs de vente des chantiers enflent.
Le ministre a rappelé que « l'État via bpifrance est actionnaire à 33 % » des chantiers de l'Atlantique  « ne restera pas inerte».
« Je veux rassurer les chantiers de l'Atlantique et Saint-Nazaire», a-t-il déclaré lors du Grand rendez-vous Europe1-iTélé-Le Monde. « Non, les chantiers ne sont en aucun cas menacés », a-t-il ajouté.
« Les chantiers de l'Atlantique… Ils ont une qualité exceptionnelle et des commandes pour plusieurs années. Nous veillons à la structure capitalistique mais ni l'activité ni l'emploi ne sont menacés », a insisté Pierre Moscovici.

Samedi, le Figaro se référait à une note interne de Bercy qui assurait que la décision sur une éventuelle mise en vente de STX France interviendrait fin octobre ou courant novembre mais ce matin le ministre indique que Paris n'a pas été « prévenu formellement ».
« STX connaît des difficultés financières depuis des années et est maintenant entre les mains de ses créanciers, notamment une banque publique coréenne (...). Ils sont en train de réfléchir à une cession d'activités ici ou là et nous avons eu vent, nous n'avons pas été prévenus, qu'ils réfléchissaient sur leurs actifs européens », a expliqué Pierre Moscovici.
 

Infos ou gain de temps ?

Ces déclarations semblent bien contradictoires avec les déclarations des responsables de KDB, actionnaire principal désormais de la maison mère durant ces dernières semaines. Alors infos ou langue de bois sur un dossier en cours qui n'a pas encore trouvé de solution ?
Le ministre aurait pu dire « l'Etat fera ce qu'il faut en… etc.. », Expliquant ce qui pourrait être fait, il a préféré dire : « Nous veillons à la structure capitalistique… ».
Quant à la communication  sur les commandes des chantiers « pour plusieurs années », le ministre aurait-il des informations intéressantes ? SNCM ? Autre paquebot ?
Il n'est pas certain  qu'à Saint-Nazaire que ce type de déclaration soit de nature « rassurer » comme le dit le ministre.