En tous cas, le soin que le gouvernement français a apporté dans toute cette affaire pour que cette entreprise, pourtant considérée comme stratégique sur le plan militaire, ne revienne pas sous contrôle français, mérite d’être salué comme il se doit. Il aurait suffit de faire une proposition légèrement supérieure aux 80 millions d’€ proposés par Fincantiéri au tribunal de Séoul pour emporter l’affaire, mais l’idéologie libérale l’a probablement emportée sur toute autre considération, fût-elle stratégique.
Sans prèjuger du regard que porteront les historiens, une chose est aujourd’hui évidente. Notre pays vient de perdre la dernière entreprise de construction navale capable de fabriquer des porte-avions, et ceci au moment même où les grandes nations du monde envisagent de consacrer des parts de plus en plus importantes à leurs budgets militaires. Et tout ceci pour ne pas, au nom d’on ne sait quel principe autant désuet que suranné, procéder à la renationalisation d’une entreprise vitale à la défense de notre pays.
C’est révéler un secret de polichinelle que de dire qu’il faudrait pourtant dès maintenant engager le programme du successeur du porte-avions Charles de Gaulle qui vit ses dernières années opérationnelles et qu’il faudrait également mettre en chantier un « sister-ship » afin de pouvoir assurer un service continu en opérations, en raison des longues périodes de maintenance que nécessitent ces bâtiments ultra-complexes
**Christophe Sirugue a rappelé la position de la France. D'aprèsl'AFP, l'Etat français n'est pas opposé à une participation majoritaire italienne dans STX France, à condition qu'elle ne soit pas portée uniquement par Fincantieri.
Le 17/02/2022 par Legeay dans
Une maison conteneur à l’Immaculée
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