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STX : La tension monte d’un cran

Le 03 aout 2016,, un article publié dans le journal coréen MONEY faisait état du nombre grandissant de plaintes de créanciers de STX Corée dont le Tribunal de Séoul était saisi.
Ce sont aussi bien des clients qui invoquent les préjudices de commandes non livrées que des salariés ou d’anciens salariés qui réclament des arriérés de salaire. Récemment, la direction de STX Corée a annoncé aux syndicats qu’elle allait licencier plus de 700 salariés supplémentaires. Nous sommes à un mois d’une échéance qui peut se révéler capitale pour les chantiers de St Nazaire puisque c’est le 09 septembre que le Tribunal Central de Séoul doit annoncer soit un plan de redressement soit la liquidation pure et simple.

De son coté, le Gouvernement Sud-coréen doit affronter une véritable déroute au niveau de l’ensemble de la construction navale puisque, outre STX Corée, les trois autres chantiers , beaucoup plus importants, que sont Daewoo, Samsung et Hyundai sont en totale déconfiture, et  200.000 emplois qui sont menacés. 

Mais, encore plus inquiétante est la demande faite par STX Corée au Tribunal de pouvoir utiliser les actifs de sa filiale STX France pour se procurer la trésorerie nécessaire au plan de redressement qu’elle va lui soumettre.

Le silence assourdissant du gouvernement français dans cette affaire commence à devenir suspect. Se voulant rassurant depuis le début, a-t-il réellement un plan « B » dont le succès passerait par un secret absolu ?

Car il existe des moyens qui, sans apporter de solution définitive, peuvent néanmoins repousser une éventuelle échéance qui pourrait se révéler catastrophique  En effet, la loi de 2008 prévoit la possibilité d’une « mise en sauvegarde » d’une entreprise lorsque son chef estime qu’un danger menace son avenir, même si elle est en bonne santé financière. En d’autres termes, cette procédure ne nécessite pas la mise en cessation de paiement, ni de renoncer aux éventuels appels d’offres, et le syndic nommé par le Tribunal de Commerce n’est là que pour apporter une aide juridique au dirigeant.

Ne serait-ce pas le moment de s’en préoccuper, au nom d’un principe de précaution souvent invoqué ? 

Auteur : Rédaction | 04/08/2016 | 0 commentaire
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