La direction générale de STX a annoncé sa volonté de rediscuter les accords sociaux, pour la CGT dont la « vocation est l'exigence du procès social » il n'est pas question d'accepter ce qu'elle nomme « la descente aux enfers pour les salariés ». Le syndicat rappelle le résultat obtenu contre l'accord de compétitivité et indique qu'il renégociera autant qu'il le faudra.
Selon le syndicat, les salaries sont inquiets : le montage du grand portique ne se passe pas bien, les sous-traitants locaux sont « largués » les uns après les autres, le chômage partiel s'éternise, le travail est désorganisé, les études sont pénibles avec des documents finlandais dont la récupération s'avère difficile, des modifications de méthodes, un changement de logiciel, « non, les études ne se passent pas bien ! » indiquent les représentants. Ils craignent que cela n'induise des retards accumulés et une fin de construction difficile avec « des gens qui courent dans tous les sens »
Les chantiers ne doivent abandonner pas leur main-d'oeuvre, et devenir des chantiers « tête-d'oeuvre », sans ouvriers, et faire de la « délocalisation en interne » précise Joël Cadoret, « en faisant venir des ouvriers d'ailleurs». Il prône le statut unique pour tous les ouvriers travaillant aux chantiers, et souhaite la réintégration de la sous-traitance, « qui ne doit pas être considérée comme une variable d'ajustement ». «L'emploi en CDI doit être une condition majeure en s'adressant en priorité aux salariés licenciés dans la sous traitance locale». Il rappelle les effectifs des chantiers environ 2200 personnes 920 ouvriers 790 (administratifs techniciens et agents de maîtrise) et 472 cadres.
En pratique, actuellement, 15 % de l'activité d'assemblage concerne les salariés de STX.
La direction de STX a refusé la commande des navires fluviaux de Viking, «c'était en été nous n'avons pas eu beaucoup d'explications, peut-être pour pour prendre celles des ferries de la SNCM Société nationale Corse Méditerranée», « parce que celle-ci, on ne comprendrait pas qu'elle parte ailleurs ». Une rencontre avec Marie-Odile Bouillé, députée permet l'espoir.
Pour la CGT « c'est une volonté politique », une lettre a été envoyée au ministre du redressement productif pour qu'il intervienne.
Si Marc Dufour président du directoire de la SNCM a indiqué que les discussions avec STX sont très avancées, le financement reste à finaliser.
La SNCM et la France ont ces temps-ci, bien des déboires avec la commission européenne qui les somme de rembourser 220 millions d'aides jugées illégales et peut-être 280 millions supplémentaires.
Comme tous les syndicats en ce moment la CGT fait campagne, « c'est plutôt difficile, les ateliers sont déserts », les « sous-traitants ne sont pas encore arrivés » mais « ça discute beaucoup et notamment dans les bureaux, et ça c'est assez nouveau ».
Elle dénonce entre autres et outre les conditions de travail « une baisse du pouvoir d'achat de 200 €/mois en dix ans, un gel des salaires de trois ans, pas de plan de carrière pour les salariés ».
Les élections auront lieu le 17 octobre, dès le 24 le premier comité d'entreprise se réunira. « La direction teste, c'est pourquoi le vote est très important» .
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