La CFDT vient d'indiquer dans un communiqué qu'elle a accepté un accord de méthode pour participer à un audit afin de « mieux connaître et mieux comprendre » la part réelle du coût du travail dans l'entreprise. Elle indique par ailleurs que c'est une démarche assez rare, « en tout cas dans cette entreprise ».
« Pour la CFDT, la compétitivité ''n’est pas un gros mot'', c’est ce qui nous permet de décrocher des contrats dans un environnement très concurrentiel, puis de les réaliser à un coût permettant à l’entreprise de gagner de l’argent et d’en redistribuer aux salariés, tout en maintenant et développant l’emploi. Les salariés ont d’ailleurs déjà beaucoup donné dans les différents plans d’amélioration de la compétitivité de notre entreprise (Lean, Horizon2015,etc).
Malheureusement le mot compétitivité a été trop souvent utilisé à tort et à travers et de nombreux exemples, aujourd’hui encore, nous montrent que les salariés et leur statut social sont la seule variable d’ajustement des coûts sans véritables contreparties pour ceux-ci.
«Pour la CFDT, la compétitivité ne doit pas reposer uniquement sur le seul coût du travail ! Car beaucoup d’autres éléments entrent en jeu : formation du personnel, investissements, organisation, dialogue social
Pour connaître la vérité sur ce coût du travail et quelle est sa part dans la chaîne de valeurs de notre compétitivité, nous avons besoin de plus d’informations que nous n’en n’avons aujourd’hui. C’est pourquoi, avant d’entamer toute négociation sur la « diminution du coût du travail » nous avons demandé qu’un diagnostic soit réalisé en commun, direction et représentants du personnel, et que ses conclusions soient partagées par les deux parties.
C’est le sens de l’accord de méthodes que nous venons de signer et qui doit nous permettre, avec l’aide du cabinet SECAFI, expert auprès du CE, de connaître :
- La décomposition exacte du coût du travail
- Son poids dans le prix de nos navires et projets
- Son poids par rapport aux autres actions de réduction des coûts déjà engagées (Horizon 2015, réduction des frais généraux)
Ce diagnostic nous permettra d’aborder une négociation qui, rappelons-le, nous est imposée, avec toutes les informations nécessaires, en ayant la connaissance des marges de manœuvres sur tous les leviers de la compétitivité. Cet accord ne nous engage qu’à une chose, mieux connaître et mieux comprendre notre entreprise et les défis à relever pour pérenniser et développer l’emploi.
Mais pour la CFDT, le statut social reste un point essentiel de la motivation et de l’envie des salariés de relever ces défis et il n’est pas question de le brader ! »
Par ailleurs le syndicat rappelle que si « l’Oasis3 permet de diminuer notablement le chômage partiel dans les BE de la Direction Technique, la pleine charge n’est pas atteinte et les autres secteurs dont les ateliers ne remonteront en charge qu’à partir du 2e semestre 2013, voire du 1er semestre 2014. Une commande donnant rapidement de la charge aux ateliers est souhaitable rapidement ».
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