Label gauche communique. «Après chaque crise de la construction navale aux chantiers de Saint-Nazaire, dans l'euphorie d'un marché obtenu, les autorités locales et régionales ne manquent pas de de se féliciter d'avoir été plus que la mouche du coche, des intervenants constants et décisifs auprès des pouvoirs publics. Puis chacun oublie jusqu'à la prochaine crise. Quand elle revient comme aujourd'hui, alors que STX mondial est touché par la concurrence internationale notamment asiatique, nous entendons les mêmes appels à l’État, et l'évocation des mêmes solutions, sans que pratiquement jamais ne soient fortement évoquées certaines questions de fond.
Pourtant c'est clair, les réponses traditionnelles n'enrayent pas la chute, elles ne font que la retarder sans préparer l'avenir.
Selon les élus locaux des partis qui s'expriment aujourd'hui encore, l’État se doit de rentrer toujours plus dans le capital aux côtés d'une entreprise privée à qui des collectivités comme la Région, accordent déjà des aides substantielles, et cela sans échapper au risque de s'exposer un peu plus à la concurrence financière internationale. Avec ces solutions, on reste dans cette conception capitalistique du monde et de l'industrie qui depuis près de 20 ans, a inexorablement réduit la place des chantiers, détruit ici des milliers d'emplois, appauvrit au bout du compte une partie de la population nazairienne et affaiblit l'économie locale. A-t-on oublié cette histoire des dernières années et sa succession de crises répétitives qui font qu'au bout du compte, ce sont toujours les mêmes, les travailleurs qui en font les frais ?
Et faut-il rappeler que dans le consortium des entreprises regroupées pour créer une possible filière dans les EMR (Énergies Marines Renouvelables), large place a été faite à STX, ce faux géant aux pieds d'argile.
N'est-il pas urgent de s'interroger sur le créneau et la nature de la construction navale à envisager, non en fonction du seul marché, d'un commerce marchand d'échanges devenus fous et d'un tourisme soumis aux seuls profits des Cies capitalistes, mais en fonction des contraintes et du respect de l'environnement, de la conversion à une économie moins énergivore, voire productrice d' énergies nouvelles ?
La construction navale doit se renouveler en accordant toute leur place dans son fonctionnement et sa gestion à ses salariés, et en redéployant sans retard, car il y a urgence, ses objectifs.
Il y a un challenge à relever. A Label Gauche nous continuons de réclamer avec insistance et sur ces objectifs, la création d'un Institut Public d’Études, Recherche et Développement, dédié aux transports maritimes du futur et aux énergies provenant des ressources de la mer, ici à Saint-Nazaire, dans cette ville riche de son passé industriel et d'une ingénierie reconnue.
La présentation publique ces jours derniers de Geps Techno la société de recherche et développement qui lance le projet de plateforme multi-énergies, Mliner, témoigne de l'esprit d'innovation dont sont capables des ingénieurs qui ont travaillé dans la navale Nazairienne.
Au vu de la répétition des crises, il devrait être évident pourtant que recherche et innovation doivent être encouragées, ici, sur place, à Saint-Nazaire, et dans l'indépendance qu'apporte une structure publique.
C'est pour nous à Label Gauche, qui nous soucions de la population, la condition d'un avenir plus rassurant.»
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