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STX et la compétitivité : coup de force de la direction à la veille des élections professionnelles

Sous prétexte de compétitivité la direction de STX envisage de discuter avec les partenaires sociaux afin de dénoncer des accords d’entreprise. Le climat social va se durcir aux chantiers alors que la construction du géant Oasis débute.
Débrayage pour protester contre le projet de compétitivité
Débrayage pour protester contre le projet de compétitivité

Pour prendre de nouvelles commandes la direction de STX souhaite bloquer les salaires pendant quatre ans ou dénoncer les accords d’entreprise et les usages qui coûtent cher selon elle. Une remise en cause des 35 heures serait une hypothèse.
La direction de STX met en avant les accords de compétitivité signés dans les chantiers concurrents en Allemagne et en Italie. Elle a proposé aux syndicats depuis quelques mois un projet qui consistait à travailler plus de 20 minutes par jour sans augmentation de salaire soit une baisse de 5,5 % du salaire horaire. L’ensemble des syndicats avait refusé. 
La direction revient à la charge avec un autre projet à la veille des élections professionnelles du 17 octobre prochain, c’est aussi un moyen pour mesurer la réelle représentativité des syndicats au sein de l’entreprise.
 

Des ouvriers rencontrés ne comprennent pas

Pour certains les mesures proposées par la direction ne visent que le personnel ouvrier, soit 700 personnes environ sur 2100. Ce qui voudrait dire que la direction cherche à faire une économie sur les personnes les moins payées de la boîte. Les ouvriers sont très clairement minoritaires par rapport aux cadres ou techniciens (1400) et 50 cadres et techniciens supplémentaires pourraient être embauchés. Ces ouvriers ne comprennent pas la logique d’entreprise de vouloir faire une économie sur 1/3 des plus bas salaires.
Certains dénoncent même l'organisation du travail. Les ouvriers devraient être payés pour être à leur poste 7 heures par jour, ce qui n’est pas le cas pour défaut d’approvisionnement et d’organisation. La plupart passent leur temps à faiire autre chose que leur tâche principale, réparer un chariot qui ne fonctionne pas etc.. « Ce serait bien si je pouvais bosser 6 heures sur 7, C’est à ce niveau qu’il faut régler le problème de la compétitivité. »

 

Auteur : JBR | 29/09/2013 | 3 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 30 septembre 2013 à 14h16 par UMPHilare
Ajoutons à cette description, le réalité d'un chômage partiel qui touche essentiellement les ouvriers autochtones.
le chantier met en chômage ses ouvriers au frais du contribuable et fait travailler sous le cache-sexe de Mecasoud ou autres des polonais, portugais qui lui coutent un peu moins cher ! Tout le monde est content spécialement ceux qui habitent loin du chantier qui s’épargnent des frais pour venir au travail tout en bricolant localement ! personne ne dit rien ni les syndicats, ni la région, ni l'état. bizarre , vous avez dit bizarre!?
#2 - Le 30 septembre 2013 à 14h20 par révolte
Comment les chantiers expliquent-ils que leurs mesures de chômage, selon les statistiques affichées par certaines organisation concernent peu les Atam et les cadres ?
#3 - Le 01 octobre 2013 à 21h51 par Lionel Debraye, Saint Nazaire
UMP et hilare, c'est un pléonasme... Surtout quand on débite de pareilles conneries.
Donc, les travailleurs nazairiens sont tellement cossards qu'ils préfèrent être chômeurs et bosser au noir que les patrons sont obligés d'aller chercher des esclaves à l'est ou au sud.
Faut arrêter de téter la mamelle mariniste, Duchock.

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