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Silène, le personnel dénonce un malaise grandissant

Lundi près de 80 salariés de Silène ont débrayé pendant une heure à l'appel des syndicats CFDT, CGT et UNSA. Par cette action, les employés espèrent attirer l'attention de la direction générale sur le profond malaise dans les services.

Sur les 180 employés que compte Silène, 60% ont manifesté leurs inquiétudes et mis en avant des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader. Laurent Daudin, Cyrille Chartier et Damien Desplan délégués syndicaux précisent les différents points de leurs revendications : « Aujourd'hui, nous avons des horaires fixes et nous demandons tout simplement une plus grande souplesse dans l'aménagement de notre temps de travail ». Bien évidemment, les délégués du personnel ont  fait appel à David Samzun président de Silène pour tenter de résoudre le problème. Ce dernier s'est dit ouvert à la discussion, précisant toutefois que le statut des OPH relevait de la gestion des ressources humaines et donc du directeur général Monsieur. Decobert. Récemment, des négociations ont été ouvertes avec ce dernier, mais malheureusement sans succès : « Le DG a proposé selon ses propres termes "un petit plan d'actions" qui a été rejeté par le personnel. En contrepartie de nos revendications, M. Décobert proposait d'ouvrir toute la journée du samedi l'Espace Immobilier au 68 avenue de Gaulle. Selon les syndicats, le fait de refuser cette proposition a créé un certain soulagement pour le personnel.« Il y a des arrêts maladie à répétition et des gens qui pleurent car ils sont à bout de force. Aujourd'hui, on se demande s'il y a un pilote dans l'avion SILENE ? »
 
Un audit financier

 
Pour les représentants syndicaux, le problème des horaires a été un catalyseur. « Ce lundi, les gens sont venus pour exprimer leur mal-être au travail». Toutefois, il semble bien que les revendications ci-dessus ne soient pas les seuls sujets d'inquiétude des salariés qui demandent un peu plus de transparence sur la santé financière et économique de l'entreprise. « Nous nous inquiétons de la pérénité de la Silène d'un point de vue économique. Les indicateurs ne sont pas bons. C'est la raison pour laquelle, nous avons sollicité un audit financier et économique par le CE.» Interrogé à ce sujet, David Samzun n'a pas souhaité s'exprimer. Quant à M. Dacobert DG, en réunion il n'était pas joignable.

Auteur : YE | 03/10/2011 | 1 commentaire
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Vos commentaires

#1 - Le 04 octobre 2011 à 09h54 par franck berthelot, St-nazaire
Et chez les locataires il n'y en a pas à bout de force et qui pleurent?

Je veux bien entendre les doléances du personnel de Silène, mais ils ne sont pas les seuls et leur fonctionnement est parfois ingrat vis à vis des locataires.

Exemple: bien que payant mon loyer depuis 10 ans, je reçois une mise en demeure (sic) le 17 du mois pour ne pas avoir payé avant le 10!!!

Il y a plus "sociable" comme courrier pour 7 jours de retard, non?

Il y a quelques mois Silène me devait l'équivalent d'un mois de loyer. Je vais personnellement donner les documents à l'accueil. Les facturations du mois étant en cours, on me dit que je ne serais pas remboursé dans 8 jours mais le mois d'après.

Sauf que le mois d'après... rien! Retour à Silène, on me dit que rien n'est enregistré, que je n'ai pas fourni les documents.

A cause de leur incompétence, je me retrouve avec un "trou" de plus de 300 euro et un rejet bancaire, qui implique des frais... Le stress ce jour là il est pour moi pas pour eux.

Par contre quand je dois payer, après 7 jours de retard on m'envoie un courrier menaçant. L'excuse? "ah monsieur, c'est l'informatique, faut pas en tenir compte"... Il a bon dos l'informatique, il ne produit que ce qu'un humain lui demande. Et 5 jours plus tard je reçois une deuxième lettre tout aussi menaçante de "menaces de poursuites".

C'est marrant mais Silène a des impayés de plusieurs centaines ou milliers d'euro chez certains locataires, d'autres qui partent sans payer, d'autres laissent des logements insalubres qu'il faudra immobiliser plusieurs mois pour cause de travaux avant de les remettre en location. D'autres sont attribués à des clandestins (dénommés "sans papiers" pour faire du politiquement correct)à la demande d'associations.

Mais moi qui travaille, qui paye mes loyers chaque mois, qui ne bénéficie pas d'allocations, on me menace pour 7 jours de retard.

Bravo la politique sociale de Silène.

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