Une fois n'est pas coutume, les déçus de la politique gouvernementale n'ont pas pris le train affrété par la CFDT, FSU, Solidaires, CGT et UNSA (les autres syndicats ayant estimé que le mouvement sur la retraite était terminé depuis la promulgation de la loi). Pourtant, le rendez-vous était pris place de la gare à 10 heures Avec un retard de plus d'une demi-heure, le départ a été donné en direction de la Chambre de Commerce et d'industrie, via l'avenue de la République, l'hôtel de ville et l'avenue Charles de Gaulle. Contrairement aux derniers voyages, les wagons étaient loin d'être pleins et il n'y a pas eu de bousculade pour prendre place dans la locomotive des syndicats ayant appelé au rassemblement. Parmi, les manifestants on a pu remarquer - élections obligent - la présence d'Annaig Cotonneg candidate socialiste aux prochaines cantonales et de son suppléant Christophe Cotta. Dans la foule figuraient également de nombreux retraités et une petite poignée de jeunes plus motivés que jamais.
Terminus à la CCI
Après avoir traversé la ville, le train des manifestants est arrivé à son terminus devant la CCI, là même où les différents syndicats ont pris la parole. Porte-parole des jeunes, Julien Caridroit a été largement applaudi par la foule après avoir déclaré : " Nous sommes l'espoir de tout un pays. Nous avons une conscience politique que le gouvernement a tort de sous-estimer. Nous ne sommes pas seulement des jeunes qui jettent des pavés". Philippe Chalet, pour la CFDT a affirmé que le gouvernement n'avait rien gagné : " Nous, nous avons gagné la bataille de l'opinion publique". S'adressant au premier ministre, et à Laurence Parisot, il a rappelé que la CFDT reste déterminée et continuera dans les entreprises et sur les territoires, son action pour obtenir des avancées pour les salariés, sur l'emploi, les conditions de travail et le pouvoir d'achat". Marcel Le Bronze, leader charismatique de FSU a lui donné rendez-vous au gouvernement : "Être assommé, au premier round, ce n'est pas perdre le combat. Notre colère autant que notre raison va nous armer le bras. Si nous n'avons pas collectivement décidé de nous déclarer anesthésiés, alors dans pas si longtemps, dans la rue, on va se retrouver". Agostinho Guerra pour Solidaires a invité les manifestants à continuer la lutte. « Il n'y a ni résignation ni défaitisme à avoir quand la colère sociale demeure face à l'injustice, à l'insécurité sociale qu'on nous promet. Cette page n'est pas tournée : continuons la lutte pour imposer notre vision du monde. »
Sentiment d'injustice sociale
À l’issue des différentes prises de paroles, la dislocation de la manifestation s'est déroulée dans le calme. Et même si les syndicats s'en défendent, il régnait dans les rangs un semblant de résignation. Quelques-uns n'hésitaient pas, cependant, à dire que « l'attitude du gouvernement va lui revenir en pleine g… comme un boomerang ». Un sentiment partagé par Philippe Chalet qui considère que l'action sur les retraites a mis en lumière, un véritable sentiment d'injustice sociale.
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