Saint Nazaire Infos

Selon FO l’hôpital de Saint-Nazaire n’a jamais été aussi mal

Le syndicat dénonce de nouvelles suppressions de poste suite à une annonce de la direction de plus de 14 millions d’euros.

« La Direction nous a annoncé un déficit de plus de 14 millions d’euros avec le cumulé, on est donc très loin des 2,2 millions d’euros annoncé l’année dernière et pourtant comme on peut nous le dire  l’hôpital va bien. Le budget 2016 par rapport aux années précédentes a pourtant augmenté (plus de 204 millions d’euros pour l’année), et l’activité de l’hôpital est en hausse, cherchez l’erreur. » souligne le syndicat FO

« En voulant aussi des réorganisations dans les services comme la crèche, la cuisine, le ponant, la maternité etc….

Des économies sur le personnel à venir avec encore des fins de contrat en septembre comme on à pu nous l’annoncer dans les services. Le non remplacement des départs en retraite, le non remplacement des arrêts de travail à moins de 3 semaines voir plus qui ne fait qu’accentuer l’épuisement professionnel des agents..

Le Directeur nous a annoncé hier la suppression de 10 ETP en maternité due au manque de naissances et la fermeture de 9 lits, sans compter certainement la suppression de quelques SMA.(10 postes en moins correspond à une économie de 500 000 euros). 

A quoi bon avoir supprimé autant de personnel et avoir fermé autant de lits en 3 ans.

Pour FO toutes ces mesures depuis des années ne fonctionnent pas, le déficit est toujours là et continue de s’accentuer.

Force Ouvrière revendique depuis toujours la dénonciation du bail emphytéotique qui donnerait une bouffée d’oxygène à notre hôpital mais comme nous dit Mr le Maire « c’est l’arbre qui cache la forêt » La rentrée risque d’être très chaude. »

14/08/2017 | 12 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 14 août 2017 à 13h03 par Blanchard Jean Claude, Saint-nazaire
Des économies sur le personnel à l'hôpital de Saint-Nazaire, comme dans tous les hôpitaux.

A Paimboeuf le personnel à bout de souffle se plaint de ne pouvoir s'occuper correctement des résidents à la maison de retraite.

Même chose à l'ephad de Saint-Brévin

Economie partout sauf sur l'accueil des migrants. Pour #Macron comme pour ses prédécesseurs c'est
"Les autres avant les nôtres"
#2 - Le 14 août 2017 à 13h35 par Chloé, Saint-nazaire
C'est évident que le loyer pris en charge en partie seulement par l'ARS, impacte lourdement le budget de l'hôpital. La Mairie n'a jamais voulu mouiller sa chemise sur ce dossier. Le Partenariat public privé d'un hôpital de la région parisienne a pourtant été racheté. C'est donc possible lorsque les élus locaux le veulent. Visiblement la déculottée enregistrée par le maire et ses acolytes lors des dernières élections ne leur a rien appris! incurables! Et rien ne dit pour le moment que Mme Dufeu va se bouger.
#3 - Le 14 août 2017 à 20h08 par Jean-Michel DOYON, Saint-nazaire
La santé n'a pas à être "rentable". Qu'on arrête de gérer la santé, l'éducation, les secours et la sécurité en termes comptables!

Oui ces secteurs doivent pouvoir avoir des déficits et ces déficits doivent être comblés par l'état qui doit assurer son rôle régalien dans ces domaines.

On va me répondre que ce sont les contribuables qui payent... Ben oui, mais la santé et l'éducation notamment n'ont pas de prix.

Je préfère que mes impôts aillent à l'hôpital et à l'école qu'à EDF pour financer son EPR qui coute une fortune avant même d'avoir démarré!
Ce gaspillage colossal en financerait des hôpitaux!
#4 - Le 15 août 2017 à 09h17 par Moyon, St.nazaire
Pleurniblanchard ose argumenter que même l'immigration contribue a creuser les déficits de la Cité sanitaire.
Cà c'est de l'analyse politique haut de gamme!
#5 - Le 15 août 2017 à 19h01 par Doliprane, Saint-nazaire
#Moyon , Moyon, Moyon mais on t'aime !

Quand vous entendez Moyon parler :Cà c'est de l'analyse politique haut de gamme!

Tout le monde ne peut pas être Moyon et autant blanchard ne cache pas son appartenance politique, on sait tous que moyon est une taupe socialisante
#6 - Le 18 août 2017 à 12h19 par Moyon, St.nazaire
#5
J'ai déjà eu l'occasion de dire ici que je n'étais pas encarté au PS mais fervent adhérent des valeurs de la gauche républicaine allant parfois même à comprendre quelques positions de la France Insoumise pourvu qu'elles ne soient pas objet de la politique spectacle mélanchoniste - Par ailleurs,il ne vous aura pas échappé que mes convictions font que je déteste les pseudos politiciens tels que Blanchard, parfaite incarnation de ce que les électeurs ont rejeté récemment ...
#7 - Le 18 août 2017 à 20h24 par Chloé, Saint-nazaire
"M. Yannick Vaugrenard. Madame la secrétaire d'État, je vous remercie de votre réponse, mais cette dernière ne me satisfait pas complètement.
Des efforts ont certes été accomplis qui commencent en partie à porter leurs fruits. Néanmoins, nous ne sortirons pas de cette situation particulièrement difficile à Saint-Nazaire comme dans d'autres centres hospitaliers dès lors qu'il existe un partenariat public-privé, car le coût des loyers est exorbitant par rapport à la réalité du fonctionnement de ces établissements.
De la même manière que cela a pu se faire dans le centre hospitalier sud-francilien - et l'ensemble des syndicats, ainsi que la fédération hospitalière de France s'en sont félicités -, nous ne pourrons à mon avis pas échapper à une renégociation générale de ces partenariats public-privé ; sinon, nous courrons, sur le plan de la santé, à la catastrophe."

"Nous courrons à la catastrophe" disait hier M.Vaugrenard. Qu'attend le Maire président du Conseil d'administration de l'hôpital pour dire et agir dans le même sens? La question vaut aussi pour Me Dufeu. Je crains que certains ne connaissent que le rapport de force.Les syndicats de l'hôpital s'y emploient.
#8 - Le 24 août 2017 à 09h07 par Pierre Lapin, Saint-nazaire
Deux choses:

1/Sans ce PPP, nous n'aurions jamais eu sitôt de nouvel hôpital sur St-Nazaire. C'est certes couteux, mais, au moins, me semble-t-il, nous bénéficions d'une infrastructure de qualité que même les internes s'arrachent...

2/Quant à la taille du batiment, c'est vrai que c'est sans doute un peu grand et que la voilure a sans doute été surestimée, mais il est toujours difficile d'évaluer le nombre de personnes qui vont continuer d'aller sur Nantes au lieu de se rendre sur St-Nazaire....

Alors on peut toujours pousser des cris d'orfraie quant il s'agit d'adapter les moyens à l'activité réelle, mais c'est de saine gestion.

La vraie question ce serait de connaître les raisons qui poussent (encore) des patients du grand bassin nazairien à se rendre sur Nantes pour leurs soins...

Car hors spécialités, je pense que St-Nazaire est suffisament outillé pour les besoins du quotidien
#9 - Le 24 août 2017 à 18h43 par Moyon, Saint-nazaire
#8
Je vous rejoins totalement sur le premier point.
Par contre je ne vois pas trop pourquoi l'on remet la taille de l'édifice en cause: fait-on l'amalgame avec ce bloc des Mutuelles dont la gestion reste privée, auquel il serait ajouté celui de l'internat à l'autre bout? effectivement si c'est le cas, l'ensemble est imposant.
Pour le reste j'aurais tendance à dire que la Cité Sanitaire ( 1er employeur local)souffre des mêmes maux que d'autres - Si beaucoup de malades vont sur Nantes, il en est trop qui sollicitent l'hopital public nazairien pour de la bobologie, et on pourrait évoquer aussi le retrait de la médecine de ville des soins que l'assuré-patient lui confiait par le passé (gardes, etc)
Si des médecins libéraux font des horaires journaliers étendus, ils sont nombreux aussi à n'exercer que quelques jours de la semaine pour ne pas "dépasser" un certain seuil d'activités...
#10 - Le 24 août 2017 à 20h55 par Ravi
Pierre Lapin, vous vous contentez toujours d'un seul devis pour vos réparations à domicile ? si oui, vous êtes assez grand pour savoir ce que vous avez à faire mais moi j'essaye sauf urgence absolu d'en avoir au moins 2 ! permettez moi de penser qu'en matière de santé on a souvent besoin d'un autre point de vue, car les connivences et habitudes existent tellement même qu'il faut souvent aller beaucoup plus loin
#11 - Le 25 août 2017 à 08h30 par Chloé, Saint-nazaire
M. Vaugrenard dit à propos du PPP de la cité Sanitaire, s'il n'est pas racheté comme pour l'hôpital francilien "nous courrons sur le plan de la santé à la catastrophe", Pierre Lapin considère-t-il que M. Vaugrenard est un menteur ou un ignare ou quoi selon lui? Banco , expliquez nous . Ou alors P.L. fait à M. Vaugrenard le coup du lapin! Et au passage, quel mépris pour les milliers qui se sont mobilisés pour le rachat de l'hôpital francilien.
#12 - Le 26 août 2017 à 09h07 par regulus, Saint-nazaire
A PROPOS DU PPP de la CITE SANITAIRE

"Selon la Cour des comptes, depuis l’origine, 540 PPP ont été conclus, les trois quarts par les collectivités territoriales, le reste par l’État. Leur durée peut aller jusqu’à vingt ans, et parfois même trente-deux ans, dans un cas, pour l’exploitation d’un théâtre.

La Cour affirme que, souvent, les études préalables au recours à ces contrats sont insuffisantes, et que cela conduit parfois à des choix de cocontractants inadéquats, à l’issue de procédures insuffisamment mises en concurrence. Ainsi, les risques sont minimisés, et le bilan financier estimatif est par trop favorable au PPP. Elle cite des situations dans lesquelles les études préalables ne correspondent en fait pas au contrat finalement conclu, comme le musée de Nogent-sur-Seine. L’évaluation des risques, dépourvue de rigueur, peut conduire de manière aventureuse à choisir le PPP, comme l’a montré l’affaire « Biarritz océan ».

La Cour pointe l’insuffisance de transparence en matière de dialogue compétitif, qui ne permet pas toujours d’éviter les irrégularités dans la procédure. Et également les insuffisances lors de la phase d’analyse des offres.

Par ailleurs, les collectivités respectent insuffisamment le droit et omettent parfois des clauses obligatoires, y compris celles destinées à protéger la continuité du service public. Enfin, ces collectivités se protègent parfois insuffisamment du risque financier et les modalités d’actualisation génèrent des risques importants pour l’avenir.

Au total, on le voit, la Cour des comptes n’encourage pas les collectivités publiques à recourir à cette catégorie de contrats."

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