Saint-Nazaire : Une autre histoire du cinéma français au cinéma Jacques Tati

Du 6 au 26 mars au Cinéma Jacques Tati, second volet et second temps de cette programmation discontinue que nous avons voulu consacrer à « une autre histoire du cinéma français ». Histoire de pionniers, de poètes, d’aventuriers, d’explorateurs magnifiques.

Histoire pour nous d’un partage de trésors, et pour vous d’une plongée dans des contrées méconnues.

C’est avec une grande émotion que nous avons enfin pu programmer durant trois semaines un cycle consacré à Guy Gilles, cinéaste oublié que la persévérance de quelques-uns a su conduire à la reconnaissance qu’il n’eut jamais de son vivant. "Qu’ils en soient remerciés, car l’œuvre de Guy Gilles est d’une splendeur dont nous ne connaissons pas d’équivalent, et dont la découverte fut pour nous un ravissement." Il faut insister sur ce point. Le cinéma de Guy Gilles est porté par un sens du cadre et de la lumière hors du commun qui cherche à retenir la beauté fugace du monde (des objets, des corps, des couleurs, des visages) : cinéma du temps, de la jeunesse, de l’exil, de la sensualité du présent mêlé au poids des souvenirs.

 Premier rendez-vous mercredi 6 mars à 20h45. J’aurai plaisir à vous en dire davantage, et vous invite à partager avant la séance un verre au bar d’Agora. Nous projetterons ce soir-là le premier long métrage de Guy Gilles, romance de marins en couleurs et de bistrots en noir et blanc, roman-photo d’un amour qui fait l’aller-retour entre Paris et Brest : L’Amour à la mer. Ce film magnifique date de 1964 : soit l’année de La Peau douce de Truffaut et des Parapluies de Cherbourg de Demy, auxquels il n’a rien à envier.

27/02/2019 | 0 commentaire
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