Du 21 novembre au 1er janvier, une exceptionnelle rétrospective d’un immense cinéaste nippon.
" On ne peut que souhaiter, à celui ou celle qui n'a jamais fait jusque-là l'expérience unique de sortir d'un film d'Ozu, un prompt éblouissement. Que faut-il faire ? Ô chance, presque rien : croire seulement en son petit cœur. Lequel bat la chamade à chaque mélodie du bonheur de cet immense cinéaste nippon, voit le temps filer à toute allure devant son utilisation extraordinaire des couleurs primaires et du raccord abyssal, et ressent un sentiment élégiaque devant cette obstination du monde à porter beau, même à la fin automne.
Donc, nous consacrerons au grand maître des émotions et des politesses du temps une courte rétrospective. Car des trente-six longs métrages qui nous restent de lui (sur les cinquante-quatre qu’il réalisa), nous n’en montrerons que sept. Avant la parution du programme de décembre qui en donnera le détail complet, et pour nous introduire à ce petit fragment de l’œuvre d’Ozu, deux événements " :
► ce dimanche 21 novembre à 15h, à l’occasion du Festival des 3 Continents qui débute cette semaine, "nous programmons un ciné-concert inédit, créé spécialement pour l’occasion par le musicien, vidéaste et plasticien Wilfried Thierry, sur un film très rare de la période muette du cinéaste, Une femme de Tokyo. C’est une première, et il vous est tout à fait loisible de réserver ici."
► le samedi 4 décembre à 17h30, " nous inviterons également Pascal-Alex Vincent à donner une conférence sur l’œuvre d’Ozu, avant la projection de Voyage à Tokyo, tout simplement l’un des plus beaux films de l’histoire du cinéma. Cinéaste et critique, Pascal-Alex Vincent a travaillé douze ans dans la distribution du cinéma japonais en France. Il est l’auteur d’un Dictionnaire du cinéma japonais et enseigne aujourd’hui le cinéma à l’Université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle. Pour réserver, c’est cette fois ici."
N'hésitez pas à colporter la bonne nouvelle !
