À compter du mois de septembre et pour un an au moins, le Cinéma Jacques Tati consacrera chaque mois une rétrospective, partielle ou intégrale, à un ou une cinéaste aimée dont l’œuvre compte parmi les plus importantes de notre histoire du cinéma.

Après un été passé sous le soleil de Maurice Pialat, place en septembre à l’enfant terrible du cinéma européen, Paul Verhoeven, revenu cette année dans une atmosphère de contagion très à propos avec un film miraculeusement profane : Benedetta.

 Après le succès de ses films hollandais, abrupts et provocants, dont le méconnu Spetters, qui ouvrira notre rétrospective ce jeudi 2 septembre, Paul Verhoeven s’est imposé dès le milieu des années 1980 à Hollywood comme un maître, traçant son propre sillon à travers le cinéma commercial, pulvérisant de l’intérieur les codes des genres qu’il s’est réapproprié. La puissance manipulatrice de l’image est demeurée au cœur de son cinéma : qu’il traite des systèmes politiques qui écrasent les individus, de la place de la femme au sein de nos sociétés ou du devenir du corps humain face à la technologie, ses procédés retors et l’ambiguïté de son message ont donné et donnent encore à ses films une portée subversive hors du commun.

 De Basic Instinct à Elle en passant par Robocop et Starship Troopers, l’œuvre de Paul Verhoeven n’a cessé, depuis plus de quarante ans, de susciter controverses et fascination. Chaque lundi soir, jeudi soir et dimanche après-midi du mois de septembre, nous ferons retour, en huit films (!), sur le travail d’un visionnaire iconoclaste.

Vous trouverez le programme de la rétrospective ici ou ici.

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