La direction du groupe a prévu de supprimer 73 postes dont 12 à 18 postes pour Presse-Océan Loire-Atlantique. Ces postes ne feront pas l’objet de licenciements a précisé la direction.
Les salariés en cdi seront reclassés dans le groupe, ceux en cdd n’auront pas leur contrat reconduit.
Les rédactions du Mans, et d’Angers sont en grève.
David Samzun s’est ému de cette disparition programmée de Presse Océan Saint-Nazaire. « Au-delà de l’émotion, je souhaite redire mon attachement à la liberté de la presse et à sa nécessaire pluralité. La disparition d’un média sur notre territoire, car c’est de cela qu’il s’agit, n’est pas une bonne chose pour une information quotidienne impartiale des Nazairiennes et Nazairiens et est un mauvais signal pour la démocratie en général. » A souligné le maire de Saint-Nazaire.
Presse Océan avait connu ses heures de gloire à l’époque de son président Claude Berneide Raynal, depuis cette belle époque, les audiences ont hélas baissé. Ouest-France a également perdu 108 000 lecteurs entre 2007 et 2017.
Réorganisation à Ouest-France : tous en grève contre un projet d’entreprise dangereux !
"Dès la présentation du projet de réorganisation, ce matin, par la direction, les équipes du Maine-et-Loire et de la Sarthe, consternées, ont décidé, à chaud, de se mettre en grève. Le comité d’entreprise et le CHSCT, à qui le projet était exposé simultanément, ont exprimé à la direction scepticisme et inquiétude. Les représentants des quatre syndicats font la même analyse : la direction fait fausse route et met le journal en danger.
Les quatre organisations syndicales d’Ouest-France appellent l’ensemble des salariés à cesser le travail immédiatement, afin d’envoyer un message clair : il faut que la direction revoie son projet. Les équipes sont invitées à se rassembler pour échanger sur ce projet et faire connaître leurs réactions par des motions collectives.
Son plan vise à supprimer 73 postes (et en créer 17) et à fermer les rédactions, sauf deux sites, dans le Maine-et-Loire et la Sarthe. Le contenu des éditions de ces deux départements serait fourni par les journalistes et correspondants des journaux concurrents du groupe (Maine Libre et Courrier de l’Ouest). La direction veut aussi réduire les effectifs dans le Finistère et en Normandie.
Ce plan, qui piétine les engagements historiques d’Ouest-France de maintenir le pluralisme et la qualité de l’information, ne s’accompagne d’aucun projet éditorial et commercial sérieux, susceptible de redresser la diffusion qui s’effondre. Les calculs de nos dirigeants tablent sur un gain de 3,5 millions d’euros sur les charges d’exploitation. Mais tout laisse penser que leur plan, élaboré depuis plusieurs mois, loin de redresser la barre, va accélérer la fuite des lecteurs. Il y a tout lieu de craindre que dans un, deux ou trois ans, elle viendra nous présenter de nouvelles nécessités de réduction des charges.
Quels seront les départements ou secteurs de l’entreprise à subir les prochains plans d’économie ? À ce rythme, combien de temps encore Ouest-France sera en mesure d’éditer un journal ? Sous son slogan flatteur « Inventons demain », la direction du groupe donne surtout le sentiment, très préoccupant, d’accompagner le déclin du journal qu’elle se montre incapable d’endiguer."
Le 15/07/2023 par Lelièvre Joël dans
Philippe Caillaud est le dernier paysan de Saint-Marc
Le 01/04/2023 par hebting dans
Découverte des cuisines de la cité Georges Charpak
Le 17/02/2022 par Legeay dans
Une maison conteneur à l’Immaculée
Saint Nazaire Infos : Flux RSS | Newsletter | Favoris | Plan du site | Galeries photos | Liens | Contact
Réseau Media Web :
Pornichet | La Baule | Le Pouliguen | Le Croisic | Batz Sur Mer | Guérande | La Turballe | Saint Brevin | Angers | Nantes | Brest