« A lire la presse locale et nationale ces derniers jours ainsi qu’un communiqué diffusé mercredi dernier, porter plainte pour diffamation reviendrait à « bâillonner la parole des femmes ».
Bien au contraire, cette plainte, c’est demander à être écouté et entendu en permettant de mettre au grand jour une rumeur persistante colportée méthodiquement depuis plus d’un an dans différents réseaux et sphères privées.
Rendre publique cette rumeur c’est aussi permettre aux différentes parties de pouvoir s’exprimer librement devant la justice ou au travers de la presse. D’ailleurs, qui peut contester que depuis mon dépôt de plainte, chacune des parties ait pu être entendu dans le cadre de la procédure ? Qui peut contester que chacune des parties ait pu aussi à loisir communiquer dans la presse et dans les réseaux sociaux ?
Si j’ai déposé plainte, je l’ai fait après mûre réflexion et après avoir averti mes enfants et mes proches en mesurant justement les répercutions médiatiques de ma démarche sur mon entourage et moi-même. Je l’ai fait avec la conscience que cette plainte libérerait également la parole, et je n’en ai pas peur.
On m’a demandé pourquoi j’avais attendu une année pour porter plainte. La raison en est simple : les échos que j’avais, toujours par des intermédiaires, jamais directement, étaient flous, imprécis, tendancieux, contradictoires et invérifiables. Depuis un an je subis ainsi les rumeurs, j’entends les pires allégations à mon égard, sans la moindre preuve, sans aucun fait. Saint-Nazaire est un village où tout se dit et se déforme, mes enfants me posent des questions, je n’en peux plus de ce lynchage quotidien. Alors, lorsque l’on m’a rapporté les derniers propos de Laurianne Deniaud parlant de « viol », j’ai décidé de porter plainte car je ne peux supporter que cela dure plus longtemps.
Ces propos tenus à mon encontre le 6 mai ont, pour la première fois, été clairs et d’une gravité extrême puisqu’a été prononcé le mot « viol » à plusieurs reprises. Quand des témoins m’ont informé de la violence des paroles de Laurianne Deniaud, j’ai considéré que je ne pouvais plus supporter ces accusations diffusées sans preuve et en toute impunité. Si certaines ou certains se complaisent dans la rumeur, moi j’exige la vérité des faits. Quel homme ou quelle femme n’informerait pas la justice devant de telles allégations ? Je suis d’ailleurs étonné que des élues qui auraient eu connaissance d’un viol n’aient pas saisi la Procureure de la République. C’est un devoir de chaque citoyen. Par ailleurs, l’article 40 du Code Civil, faisant obligation à tout élu de rapporter à la justice tout crime et délit dont il a connaissance dans le cadre de ses fonctions, s’impose donc au Maire mais également à tout conseiller municipal.
Maintenant, il convient, à chacune et à chacun, de faire en sorte que cette affaire puisse être réglée devant la Justice. Si une plainte devait être déposée contre moi par la victime déclarée, signataire du communiqué de mercredi dernier, je me réjouirais, pour elle comme pour moi que chacun puisse dire sa vérité, en toute liberté. Me concernant, je serais enfin dans la capacité d’apporter les nombreux éléments en ma possession que je ne peux actuellement pas transmettre à la justice puisqu’aucune enquête, à cette heure, n’est engagée contre moi, seule la plainte en diffamation étant traitée.
Je suis innocent de ce qui m’est reproché depuis une année et je compte bien le faire reconnaitre.
Par ailleurs, je prends acte de la décision du Maire de me conserver mes attributions d’adjoint. Je continue donc à tenir mes engagements d’élu, même si c’est dur, car je veux rester digne de mon mandat sous les coups que l’on m’assène dans les pires conditions.»
Martin Arnout
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