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Saint-Nazaire : les premières fondations du parc éolien sont sorties de mer

Au large et sur les quais autour des bassins de Saint-Nazaire, les opérations logistiques battent leur plein pour la construction du Parc du Banc de Guérande (PBG). Depuis juin, 39 fondations sur les 80 prévues ont d'ores et déjà été installées par battage et/ou par forage.
Photo RTE
Photo RTE

Le 15 août, le jacket, fondation de la sous-station électrique, fabriqué en Italie, après un passage en forme Joubert début juillet, a été acheminé et mis en place par le navire Pioneering Spirit. Ce navire, long de 382 mètres et large de 123 mètres, est le plus grand navire du monde capable de soulever 48 000 tonnes. Trois jours après le jacket, le navire a installé le topside, la sous-station, fabriquée par Atlantique Offshore Energy, l'unité des Chantiers de l'Atlantique dédiée aux énergies marines. 

La sous-station a pour mission de récupérer l'électricité produite par les 80 éoliennes du parc, d'élever la tension de 33 000 à 225 000 volts et de transmettre l'électricité via deux câbles. Ceux-ci avaient été mis en place ce printemps entre le PBG et la plage de la Courance puis jusqu'au poste électrique de Prinquiau. Ce raccordement au réseau électrique national est assuré par RTE.

Les câbles inter-éoliens ont commencé à être installés par l'Olympic Triton, navire de support offshore norvégien. Les éoliennes sont distantes les unes des autres d'un kilomètre. Le champ éolien d'une surface totale de 78 km², dont la puissance totale nominale sera de 480 mégawatts (MW), produira 20% de la consommation du département de Loire-Atlantique fin 2022.

01/10/2021 | 1 commentaire
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#1 - Le 05 octobre 2021 à 16h17 par Chloé, Saint-nazaire
Le 23 août, la Commission européenne a publié une décision prise le 26 juillet par laquelle elle valide les tarifs d'achat de l'électricité produite par les futurs parcs éoliens français en mer. Le document, signalé par l'association opposée à l'éolien offshore Gardez les caps, fait apparaître des tarifs d'achat compris entre 131 et 155 euros par mégawattheure (MWh). Pour comparaison, le dernier parc attribué à Dunkerque vendra son électricité au tarif de 44 euros par MWh.

Plus précisément, le parc de Dieppe-Le Tréport bénéficiera d'un tarif de 131 euros par MWh, celui de Fécamp d'un tarif de 135,2 euros, celui des Iles d'Yeu et de Noirmoutier d'un tarif de 137 euros, celui de Courseulles-sur-Mer d'un tarif de 138,7 euros, celui de Saint-Nazaire d'un tarif de 143,6 et celui de Saint-Brieuc d'un tarif de 155 euros. A titre de comparaison, les pouvoirs publics estiment à 51 euros par MWh le prix de marché de l'électricité sur la durée du contrat d'achat (20 ans). Au total, les opérateurs de parcs, dont la mise en service n'est pas attendue avant 2022 (selon le document de la Commission), toucheront une aide pouvant atteindre entre 3,03 milliards d'euros (pour le parc de Courseulles-sur-Mer) et 4,69 milliards d'euros (pour Saint-Brieuc)."
C'est finalement rentable pour les multinationales comme IBERDROLA!

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