Sa modernité, sa capacité et ses nouvelles installations permettent d’espérer une fréquentation de plus en plus importante. À bord, 120 camions et jusqu’à 518 passagers peuvent maintenant faire partie du voyage.
Réduisant le trafic routier de 35 000 véhicules pour la première année, l’autoroute de la mer a pour objectif, de passer à 100 000 véhicules d’ici à cinq ans.
Les arguments en faveur de ce nouveau concept sont nombreux. Ils vont du désengorgement des axes routiers transpyrénéens au développement du tourisme entre la France et la péninsule ibérique. Tout ceci allant de paire avec la sécurité et une certaine qualité de vie puisque par rapport au trafic routier, ce concept d’autoroute de la mer permet une diminution notable de la pollution et des nuisances incombant à la route.
François Haugel, Directeur de la communication de la société LD Lines, conclut qu’ « il est important de souligner que cette ligne, Saint-Nazaire-Gijón, s’inscrit dans une démarche de développement durable ».
Des clients potentiels en visite sur le pont.
Madame Beaudron, venue en émissaire pour le Comité de Jumelage entre Saint-Nazaire et Avilés. Elle espère « que les échanges franco-espagnols pourront s’organiser bientôt par mer, donc plus rapidement et avec moins de fatigue que par la route ».
En ce vendredi soir, les camions français répondent aux abonnés absents. Seuls Espagnols et Portugais sont présents à l’embarquement. « En fait les Français sont déjà en week-end alors que pour nous ce sera seulement 24 heures avec la famille. » Certains, préfèrent 15 heures de traversée à 15 ou 16 heures de route : « c’est comme des vacances » dit José, mais d’autres « trouvent le bateau plus stressant et donc presque plus fatigant que la route ».
En effet, à bord les distractions ne sont pas gratuites et « j’ai l’impression de tourner en rond et de perdre mon temps » dit Manuel.
Côté salaire les chauffeurs portugais, payés au kilomètre, se retrouvent pénalisés par un trajet par mer. « Le patron y gagne sûrement, mais pas nous ! Quant au gain de temps ça reste à prouver ». Juan précise : « en effet le Baltic Amber embarque les camions en premier puis les voitures particulières. À l’arrivée c’est l’inverse pour le débarquement, ce qui nous fait perdre au moins 3 heures, alors que sur l’ancien navire on rentrait d’un côté pour sortir de l’autre ».
Une autre petite restriction est évoquée : « à bord il n’y a pas de mélange entre les touristes et les routiers… Il y a un peu de ségrégation… Les passagers ne sont pas intéressés par un dialogue avec nous » conclut Manuel.
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