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Saint-Nazaire : Fincantieri c’est fini

« L’Airbus de la mer » de Bruno Le Maire oublié.

Le gouvernement Français a annoncé hier que l’opération rachat des Chantiers de l’Atlantique était terminée. On évoque en haut lieu la crise sanitaire qui aurait fait capoter le projet. Un alibi qui fait sourire. L’activité croisière dans le monde étant pratiquement à l’arrêt, mais elle reprendra tôt ou tard.

La Commission européenne n’était pas favorable à ce mariage, car celui-ci aurait entraîné une position dominante dans ce secteur d’activité. Trois chantiers se partagent le marché : les Chantiers de l’Atlantique, Fincantieri et l’allemand Meyer Werft. Il fallait aussi protéger l’allemand Meyer Werft de cette possible alliance.

Fincantieri s’étant rapproché d’un fabricant Chinois, les craintes étaient grandes à Saint-Nazaire d’une perte des secrets industriels.

L’état français reste donc majoritaire dans le capital des Chantiers de l’Atlantiques (84,3 % du capital), Naval Group (11,7 %), les salariés (2,4 %) et des sociétés locales (1,6 %). Rien n’indique pour l’instant si une autre piste de reprise sera explorée. Il faut laisser du temps au temps.

Les syndicats devraient être satisfaits, c’est ce qu’ils souhaitaient. Le carnet de commande est plein jusqu’à 2025.

28/01/2021 | 2 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 28 janvier 2021 à 12h33 par Chloé, Saint-nazaire
"On évoque en haut lieu la crise sanitaire qui aurait fait capoter le projet. Un alibi qui fait sourire."
Très vrai, bien vu. L'intensification de la mobilisation ces derniers temps ont fini par avoir raison des reports. Rendons à César ce qui est à César.
#2 - Le 03 février 2021 à 10h29 par chloé, Saint-nazaire
"L'Etat reste majoritaire dans le Capital des Chantiers de l'Atlantique (84,3% du capital)". extrait ci-dessus. Pourquoi ne pas en rester là? On voit déjà des requins plus ou moins gros se précipiter pour investir, se disant désintéressés (si, si, il faut les croire). Et pour cause, certains pour mettre leurs capitaux à l'abri sont obligés de placer à des taux négatifs: trop de capital tue le capital, je crois bien que Marx verrait là , la preuve de ses critiques du Capital. Les partisans d'un plan B et ils sont nombreux vont multiplier les offres de privatisation. D'autres au nom du fait que l'Etat nationalise ou dénationalise comme sous Mitterrand vont s'en laver les mains. Avec Les Chantiers de l'Atlantique on est dans un cas précis, à un moment précis pour lesquels rien ne justifie de revendre une fois de plus les Chantiers de Saint-Nazaire. Evidemment le statu quo préserve momentanément l'emploi mais ne règle pas les conditions de travail et salariales des travailleurs des chantiers, ni le problème des travailleurs détachés. Pour autant la politique du "plus pire" comme dirait certains n'a jamais fait avancer l'émancipation des travailleurs du Capital.
Un combat vient d'être gagné avec l'arrêt de la vente à Fincantieri, un autre commence! On va voir qui est avec qui? et de quel côté du manche?

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