141ème cercle de silence au Pays des Droits Humains samedi 21 mai 2022, de 15h à 16h Esplanade des Droits de l’Homme-Nelson Mandela, Saint-Nazaire

16 familles nazairiennes suivies par le Collectif de Soutien aux Personnes Sans Papiers (CSPSP) sont menacées d’expulsion. Elles sont mises en demeure de quitter leur logement par le CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) ET par la préfecture.

Pourtant, le droit au logement est un droit humain fondamental qui doit s’appliquer sans considération de nationalité ou de statut juridique.

Mais, en France, les hébergements d’urgence (le 115), sur-saturés, n’offrent aucune solution de rechange. Les familles n’ont qu’une alternative_: se maintenir illégalement dans le logement CADA, ou se retrouver à la rue.

La plupart des mineurs non accompagnés (MNA) arrivant en France après un voyage extrêmement violent sont livrés à eux-mêmes. Ils sont particulièrement vulnérables. Ne pas dormir dans la rue est une gageure : il leur faut se frayer rapidement un chemin dans le dédale administratif français.

Les lois et les conventions internationales obligent la France à les protéger mais la volonté de certains départements est contraire à ce principe. Ils contestent trop souvent leur minorité alors que les autorités judiciaires, dont les juges pour enfants, les placent sous la protection de l'aide sociale à l'enfance. Ces jeunes sans protection n'ont d'autre issue que la débrouille, l'errance, les réseaux et une précarité qui compromet leur avenir.

Le principe d’accueil inconditionnel prévoyant que toute personne a le droit à un hébergement et un accompagnement doit être le socle de l’action de l’État et des collectivités locales.

 

Nous en appelons à  la conscience de tous.

Les cercles de silence sont composés de citoyens Fwd: [mrap_region_nazairienne] dont certains sont membres du collectif "UniEs Contre l'Immigration Jetable" région nazairienne

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