Lundi, la direction de l'hôpital a été informée de la présence sur un réseau social, d'un cliché pris par un photographe. Ce dernier aurait prévenu des associations d'aide aux parents victimes de deuil-périnatal, et largement diffusé sa photo pour « preuve ». Il a expliqué sa démarche à Ouest-France http://www.ouest-france.fr/ex-hopital-comment-le-photographe-decouvert-des-diapos-de-mort-nes-3456102
La direction de l’hôpital indique qu'elle a porté plainte face à « un acte injustifiable. Il n’est pas acceptable de tenter de se réfugier derrière la « création artistique » pour masquer un comportement irrespectueux de la douleur des parents, portant brutalement atteinte à la dignité des personnes, des enfants et des familles. »
« Ces photographies (prises dans la période 1993-2004) auraient dû être récupérées et de ce point de vue, il s’est produit, au moment du déménagement, un dysfonctionnement » sur lequel il souhaite « faire toute la lumière dans les plus brefs délais » indique l'hôpital ajoutant que ce n'est pas une raison pour « excuser l'intrusion et le vol de documents »
Si on peut comprendre que le photographe ait été choqué par sa découverte et en ait averti l'hôpital, et pourquoi pas, peut-être, les associations d'aide aux parents (même si elles sont souvent constituées de parents ayant perdu des bébés), il est difficile d'accepter la diffusion de telles « preuves ». Elles auraient pu être remises en lieu sûr, et l'inventaire fait des pièces « égarée ».
Si les photos avaient concerné des enfants ou des adultes, auraient-elles été diffusées ?
Traités comme des objets, ces bébés sont niés dans cette exposition qui devient maintenant celle de tous ceux qui sont décédés à l'hôpital durant onze ans.
Faut-il de plus qu'ils deviennent les instruments de ce qui prend le chemin d'un règlement de compte public ?
Cette affaire est à rapprocher d'une profanation de tombe.
Le « profanateur » est-il l'hôpital « par omission » laissant ces diapos à disposition et brisant le secret médical ; ou le photographe par « intention » en diffusant, quand il veut alerter ?
Seules les familles devraient pouvoir répondre.
Elles peuvent appeler l'hôpital au numéro 02 72 27 89 55 pour y être écoutées.
Une cellule de soutien psychologique a été mise en place.
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