Apporter la danse moderne dans un service de médecine physique et de réadaptation (MPR), c’est le pari fait par l’hôpital de Saint-Nazaire. Le but ? « Nos patients sont des hémiplégiques, des gens ayant eu un AVC ou un accident de la route. Leurs pathologies sont souvent récentes et ils doivent se réapproprier leurs corps », commence Roger Mousseau du service de communication de l’hôpital. Cette action se déroule dans le cadre des activités culturelles à l’hôpital et soutenues par la direction régionale de l’action culturelle (DRAC) et est organisée par le Fanal.
Un moment agréable sans souffrance
L’idée a germé il y a un an et demi, mais Miléna Gilabert, chorégraphe professionnelle, n’a commencé à venir à l’hôpital qu’en octobre dernier. « L’idée est de passer une heure avec le patient et un soignant qui sert de lien entre nous deux. Je ne prends pas la place d’un thérapeute et je dialogue très peu avec le patient. L’objectif est de faire passer un moment agréable sans souffrance », explique la chorégraphe.
La chorégraphe s’est intégrée dans le service, vivant tous ses aléas et a obtenu la coopération des personnels de l’hôpital. Depuis octobre dernier, elle a animé son atelier à une dizaine de reprises. Pendant l’heure qu’elle passe avec le patient, elle « touche le corps à des endroits où parfois ils ne sentent rien pour les faire arriver à la danse rapidement. Et pour ça, la confiance est indispensable. La notion d’échec n’existe pas », ajoute Miléna Gilabert.
Artistique et scientifique
Miléna Gilabert inscrit ce travail dans une démarche philosophique de la relation à l’autre et dans un parcours de formation à l’Université Paris 8 avec un DU sur les techniques somatiques et le monde du soin. Mais aussi en lien avec le Collège de France où « le neurologue Alain Berthoz fait des recherches sur le fonctionnement du corps en mettant des capteurs sur des danseurs et des footballeurs volontaires », précise la chorégraphe.
Si le projet a une vocation artistique puisque la danseuse va sortir de ces séances des solos, la rencontre peut aussi avoir un effet thérapeutique. « Les patients découvrent qu’ils peuvent faire des gestes qu’ils ne pensaient plus faire », témoigne Bérangère, aide-soignante au MPR. Le projet est unique, personne n’a jamais fait de tentatives dans ce sens. Miléna Gilabert a fait une quinzaine et touché une dizaine de patients 2 010/2011 et sera encore plus présente en 2011/2 012.
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