Dans un communiqué, la CGT évoque la situation de STX depuis la perte des deux navires du projet Odin (http://www.saintnazaire-infos.fr/pas-de-viking-pour-stx-25-52-1409.html). Pour eux, les salariés vont « faire face à une baisse d’activité sans précédent dans les dernières décennies, la crise dans laquelle nous entrons s’annonce sinistre ». Rien d’étonnant avec du chômage partiel qui commence dès mai… Plusieurs acteurs de cette crise sont définis par la CGT :
- Le client : aujourd’hui les armateurs cherchent à établir les montages industrialo-économiques les plus rentables et les moins risqués pour eux. Malgré des retours sur investissement très rapides dans ce secteur et des navires toujours plus innovants et économes, les armateurs sont tout puissants face à des entreprises de construction navale affamées.
- L’entreprise : avec sa politique du tout paquebot, sans volonté réelle de diversification de la production, les chantiers se retrouvent pieds et poings liés, lorsque les armateurs font des chantages aux commandes. « D’autant plus que nous sommes bien seuls, car ni l’actionnaire principal STX, ni l’actionnaire minoritaire l’État ne semblent s’être intéressés à notre cas », souligne la CGT.
- Les banques : il est évident que les banques et sociétés comme la COFACE ne jouent pas leur rôle. Ces mêmes organismes financiers qui ont largement profité de l’argent public pour se renflouer lors de la crise boursière, refusent aujourd’hui de soutenir les industries, ce que certains appellent l’économie réelle. C’est pourtant bien ces industries qui font vivre (directement ou indirectement) des milliers de familles, des bassins d’emplois complets.
- Les politiques locaux : depuis l’annonce de Viking, quelques élus se sont exprimés sur le sujet, pour soutenir la navale. C’est bien, mais nous pouvons regretter qu’ils ne s’y soient pas mis plus tôt. On peut se demander si la volonté de ré industrialisation annoncée par les différents candidats est réelle ou juste un argument de campagne ? Depuis des années, peu d’élus locaux ont défendu nos emplois !
Des solutions
Pour finir sur une note plus positive, la CGT évoque des perspectives « pour peu qu’on s’en occupe autrement que par le passé ». Des projets de paquebots qui doivent se concrétiser (le projet Vista par exemple) mais aussi le réinvestissement dans des domaines abandonnés comme le gaz, l’offshore, les navires spéciaux, les ferries… « Le marché intérieur peut nous permettre de remettre le pied à l’étrier si une volonté politique existe à tous niveaux ».
Pour les emplois, la CGT veut obtenir des solutions à courts termes : des redéploiements, des plans de formation, des aides au maintien des entreprises les plus fragiles et des garanties très rapides pour l’emploi sur la région nazairienne. « La CGT met en réflexion auprès des salariés et de leurs différentes organisations syndicales, l’idée d’une grande manifestation de tous les acteurs de la construction navale nazairienne avec la population du bassin de l’emploi ».
Pour la CGT, c’est clair et net, le gouvernement ne joue pas son rôle. Dans notre société, l’État a deux casquettes : celle d’actionnaire minoritaire, mais aussi celle du gouvernement politique qui prétend défendre son industrie. « Malheureusement, l’un comme l’autre semblent être aux abonnés absents. Alors que M. Sarkozy et son gouvernement nous avaient fait de belles promesses, quelle est leur intervention dans ce dossier ? Quelle vision d’ensemble de la filière maritime depuis les ports jusqu'à la construction navale défendent-ils ? »
Et de s’interroger : Quelle est leur intervention dans cette Europe où au lieu de s’unir les industriels se combattent ! Qu’imposent-ils aux grands acteurs de l’énergie comme Total ou GDF pour faire appel à l’industrie française pour la satisfaction de leurs besoins en terme de construction navale et offshore ? Quelle réponse en terme de besoins nationaux avec les ferries, notamment pour la Corse où la notion de service public chargé d’assurer la continuité territoriale est sacrifiée au profit d’une compagnie low cost italienne ? Quelle action en direction des banques s’il est vrai qu’elles sont à l’origine d’une commande essentielle de l’industrie française ?
Pour finir sur une note plus positive, la CGT évoque des perspectives « pour peu qu’on s’en occupe autrement que par le passé ». Des projets de paquebots qui doivent se concrétiser (le projet Vista par exemple) mais aussi le réinvestissement dans des domaines abandonnés comme le gaz, l’offshore, les navires spéciaux, les ferries… « Le marché intérieur peut nous permettre de remettre le pied à l’étrier si une volonté politique existe à tous niveaux ».
Pour les emplois, la CGT veut obtenir des solutions à court terme : des redéploiements, des plans de formation, des aides au maintien des entreprises les plus fragiles et des garanties très rapides pour l’emploi sur la région nazairienne. « La CGT met en réflexion auprès des salariés et de leurs différentes organisations syndicales, l’idée d’une grande manifestation de tous les acteurs de la construction navale nazairienne avec la population du bassin de l’emploi ».
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