Depuis deux semaines, il travaille la partition « Harmonie du soir pour quatuor à cordes et orchestre à cordes » de Eugène Ysaye. Une pièce rare, Philippe Graffin, directeur artistique de Consonances et l’un des plus remarquables violonistes français, vient de trouver la partition qu’il cherche depuis plus de 20 ans.
Vingt années pendant lesquelles Théo va grandir, découvrir qu’il est attiré par la musique, rencontrer le violon. Il pincera ses premières cordes dans une petite association de Rennes, puis à l’école de musique de Saint-Nazaire et pendant trois ans à Nantes. Depuis l’année dernière il est au conservatoire royal de Bruxelles et travaille le violon assidûment tous les jours.
Il avoue avoir une relation souvent conflictuelle avec l’instrument : « C’est un travail très exigeant pour assimiler toutes les clés techniques, parfois je me casse les dents dessus. Mais quand je joue, ce n’est plus la relation avec le violon qui est importante mais l’alliance avec la musique ».
S’il considère qu’il a encore beaucoup à travailler, il apprécie son évolution depuis son entrée au conservatoire de Bruxelles : « J’ai rencontré un professeur qui me fait avancer, mais faire des progrès rend exigeant. Avant Bruxelles j’étais content de ce que je pouvais produire, aujourd’hui je suis moins satisfait. Le progrès et l’exigence n’ont pas de limite ».
En 2005, lorsque Théo assiste au concert de musique classique à Consonances, il est émerveillé par Philippe Graffin. En écoutant le quatuor américain de Dvorak, il a le déclic, il a trouvé sa voie. Autre moment déterminant, en 2008, il tourne les pages pour la première fois à Consonances, fait connaissance avec Philippe Graffin qui le met en contact avec sa professeur actuelle.
En parallèle le jeune Théo Portais s’amuse avec quelques amis à mettre de la musique sur des films muets dépourvus de bande sonore originale. Avec Chloé, Paul et Amandine, ils créent le Plumpe quartet et accompagnent en direct la projection des films : « Nous avons tous une formation classique et nous intégrons au répertoire classique, des improvisations, des créations, reprises et arrangements de Bach à Piazzolla, nous nous risquons même parfois dans le blues et le ragtime. Pour coller à l’image nous profanons les œuvres au profit du film ». L’expérience est intéressante, le prochain ciné concert devrait avoir lieu à Pornic en février 2011 avec un film de 1919 « Le cabinet du Docteur Caligari » de Robert Wiene.
Son avenir ? Théo est encore indécis : « La musique c’est une histoire de rencontres. J’ai à cœur de créer un quatuor à cordes (deux violons, un alto et un violoncelle). C’est la forme la plus exigeante pour la musique avec un répertoire formidable, depuis Haydn jusqu’à des compositeurs contemporains, par exemple le Quatuor américain de Dvorak ».
Théo Portais jouera à 20 h 30 dans la galerie des Franciscains dans la partie second violon de l’orchestre à cordes qui interprétera une pièce d’Eugène Ysaye.
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