You will never know. Le single d’Imany reste dans la tête, pour notre plus grand plaisir. La chanteuse est aux Escales ce vendredi soir, après trois concerts donnés à Londres, dont un en présence de François Hollande. Arrivée à New-York en tant que mannequin à la fin des années 90, elle y est restée sept ans. « J’y ai rencontré des musiciens et j’ai arrêté de rêver d’être une artiste pour en devenir une », commence Imany. Souvent on la compare à Tracy Chapman, un rapprochement qu’elle ne revendique pas même si elle aime la philosophie de la musique de la chanteuse américaine.
La chanteuse, d’origine comorienne, compose et chante en anglais. Non pas qu’elle n’aime pas le français ou le comorien, mais elle a commencé à écrire à New-York et les mots sont tout simplement sortis en anglais. « J’y vivais depuis sept ans, je parlais et je rêvais même en anglais ! », se souvient Imany. Elle adapte la langue à sa composition. D’ailleurs sa source majeure d’inspiration est l’instant présent : un mot qui sort et qu’elle utilise comme base pour sa chanson car la chanteuse considère qu’il n’est pas dû au hasard. « Mon album décrit le chemin de la jeune fille au statut de femme. Et ça passe par des moments douloureux », ajoute-t-elle.
Et son écriture est intuitive. D’autant plus qu’elle ne vient pas du monde de la musique et a très peu de technique. Elle n’est pas une autodidacte et envisage la musique par le biais du chant. Depuis un an, elle pratique la guitare et est capable de composer des chansons en se basant sur quatre accords. Quant à l’avenir, il est chargé, très chargé. « Il faut avoir le moral : en quelques mois, nous avons fait 202 dates. Je ne regarde pas trop l’avenir sinon je tomberais dans les pommes », s’amuse Imany.
Comme le Saint-Nazaire Volley-Ball Atlantique et le Snos Athlétisme, le Snos football est présent sur le site des Escales. Depuis 18 ans, ses bénévoles restaurent les festivaliers. « Nous proposons chaque année des plats suivant le thème du festival. On fait une recherche sur internet et on teste les plats avant », expliquent des bénévoles du Snos. Dans les assiettes cette année un émincé de volaille sauce coco et curry et des rib's de porc à l’Indienne ; de la restauration rapide est aussi proposée. Membres du Snos ou de la famille d'un membre, ils viennent pour aider. Présents une ou deux journées suivant leurs disponibilités, ils décorent, cuisinent et servent.
Et ils commencent à être sérieusement rodés. 18 ans de pratique, ça forge. Et pourtant plusieurs jours de préparation de la décoration et du matériel sont nécessaires aux 35 bénévoles du Snos. Mais pourquoi le Snos vient-il aux Escales ? Pour remplir ses caisses. « Avec l’augmentation des budgets de fonctionnement, nous avons besoin de commencer la saison avec un peu de trésorerie. Les Escales nous rapportent en moyenne 8 000 à 12 000 €. Nous avons eu des années meilleures, mais la baisse du pouvoir d’achat fait que les gens préfèrent la restauration rapide qui est moins chère », conclut Joël Evain, responsable festivités du Snos.
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