San Francisco, Tanger, Aberdeen ou encore Saint-Nazaire. Qu’est-ce que ces villes ont en commun ? Un port. La XIIIe conférence mondiale villes et ports qui a eu lieu à Saint-Nazaire cette semaine a mis à l’honneur les ports et leurs acteurs lors de grandes conférences internationales.
Pendant longtemps, les ports se sont développés de leur côté. Dans le contexte actuel, pour pouvoir survivre, les ports doivent s’adapter et donc devenir des entrepreneurs. « Il doit travailler avec des prestataires et les collectivités locales pour avoir une offre économique territoriale et compétitive », explique Jean-François Gendron, président de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Nantes-Saint-Nazaire.
Devenir un port entrepreneur, c’est le cas du grand port maritime (GPM) de Nantes-Saint-Nazaire qui s’est récemment tourné vers les Énergies Marines Renouvelables (EMR). « Nous nous sommes interrogés sur l’évolution du socle énergétique. Il est dominé par l’électricité nucléaire et le potentiel hydroélectrique est quasiment arrivé à son maximum », ajoute Jean-Pierre Chalus, président du Directoire du GPM. Plusieurs options sont envisagées et mises en place : une centrale à cycle combiné (centrale thermique utilisant des turbines à gaz et des turbines à vapeur) est mise en fonction par GDF-SUEZ à Montoir-de-Bretagne en 2010 ; Diester a aussi une usine qui produit depuis 2007 du biocarburant à partir d’huiles végétales. C’est donc tout naturellement que les EMR prennent place dans ce schéma. « Il s’agit d’une réponse structurée face à une demande », souligne Jean-Pierre Chalus.
Armando J. Palomar, chef de projet à H2Océan évoque le projet mené en ce moment même dans plusieurs pays d’Europe (Espagne, Italie, Allemagne ou encore Royaume-Uni). Il s’agit d’une plateforme offshore dont le but est d’utiliser non la force du vent (éolienne), mais celle des vagues (houlomotrice). « Il faut installer une nouvelle plateforme, très éloignée des côtes, environ 45 km », précise Armando J. Palomar. L’énergie de la houle y sera transformée en hydrogène puis transporté à terre. Il est question d’automatiser, voire de complètement robotiser la plateforme. Le projet a commencé le 1er janvier dernier et s’arrête le 31 décembre 2014. Il pourra être renouvelé, mais il faut d’abord bien étudier son impact écologique et économique avant de le décider.
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