Huit clubs, c’est très honnête même s’il y eut beaucoup mieux il y a quelques décennies quand le football, que ce soit à Saint-Nazaire, Saint-Joachim ou Saint-Brevin, s’exprimait au niveau national et que le basket rayonnait lui aussi à ce même stade de la compétition avec les Jongleurs de La Baule, La Mouette au Pouliguen, l’ES Pornichet avec ses féminines, les Fréchets, leader chez les dames, ou l’Étoile de Saint-Nazaire avec deux équipes en championnat national. Ceci, c’est le passé. Dans le même temps, le volley émergeait à peine, le rugby se cherchait à Saint-Nazaire et, le handball, c’était Trignac qui, dans la Nationale 4, commençait à se faire un nom dans le sillage du Saint-Nazaire OS qui avait disparu de la Nationale 3.
Mais, surtout, il y avait dans les années 70 et 80, une énorme densité dans certaines disciplines. Quand l’AC Nazairien était encore en 3e division puis en 4e division (l’appellation de l’époque), le Stade Croisicais, Saint-Dolay, l’AS Briéronne à Saint-Joachim, l’Union Méan Penhoët, le RC Donges évoluaient dans un championnat de Division d’Honneur très riche. L’US Pontchâteau n’était pas loin et, un peu plus tard, l’US la Baule vint s’immiscer à ce niveau. Aujourd’hui, depuis la relégation du FCCM à La Chapelle-des-Marais, il n’y a plus de représentant au niveau national, un seul en DH, le FCCM, et deux ou trois en DSR où se concentrent les forces vices. Le grand Stade Croisicais qui drainait 3000 spectateurs lors des rencontres de Coupe de France, l’UMP, rival de luxe de l’AC Nazairien dans des derbies à près de 4000 supporters, l’USP devenue par le biais d’une fusion l’AOS Pontchâteau, Saint-Dolay, le Morbihannais qui évoluait dans le championnat de la ligue de l’Atlantique puisque, après la guerre, faute de ponts, on ne pouvait pas encore rejoindre la Bretagne, sont dans l’anonymat, en 1re division départementale. Triste.
Côté basket-ball, ce n’est pas beaucoup mieux même s’il y a un très grand nombre de licenciés sous les paniers. Il y a un arbre qui cache la forêt, l’ABC Nazairien. Il faut fouiller ensuite dans les tiroirs pour trouver trace de quelques équipes masculines en Régionale… 3. Chez les féminines, il y a Crossac, à l’autre bout de la Brière, l’Immaculée qui vient de jouer au yo-yo entre Régionale 1 et Régionale 2, Trignac, les Fréchets qui reviennent peu à peu. Mais le niveau national, c’est loin, très loin.
D’autres disciplines ont pris la relève. Le volley-ball est le plus bel exemple. Il y a 40 ans, seule l’équipe féminine de l’AS La Baule était en championnat national. Puis est arrivé le Saint-Nazaire VBA qui est l’unique à posséder une formation en championnat professionnel et aussi à en avoir deux dans un championnat national ce qui fait que, s’il y a huit clubs à ce niveau, il y a bien neuf équipes qui le représentent. Par contre, le volley féminin très présent en Nationale 3 au sein du club nazairien est rentré dans l’ombre. Sur la Presqu’île, si la Mouette s’affirme, si La Baule pointe son nez chez les messieurs en championnat régional, les filles sont devenues très discrètes.
À quelques exceptions près, la trêve des confiseurs, puisque tel est son nom, correspond à la moitié des championnats même si certains sports sont en très léger décalage comme le rugby en Fédérale 1 qui a déjà entamé ses matchs retour.
2014 pourrait être une très grande année pour certaines équipes. Pour d’autres, elle pourrait avoir un goût amer. Il faut être lucide. Pour l’immense majorité des clubs, le mot maintien, s’il devient réalité au printemps prochain, sera déjà considéré comme une grande satisfaction.
On va s’efforcer, à travers ce bilan de fin d’année qui suivra jusqu’à la fin de la semaine, de voir ce que 2014 pourra apporter aux différents clubs, nationaux ou régionaux, en allant même chercher quelques espoirs au niveau du District dans le football, là où se concentrent aujourd’hui de nombreuses équipes dites « fanions ».
On ne trouvera pas trace dans ce passage en revue de deux sports, un qui se porte très bien, le tennis, et l’autre qui est globalement en bonne santé, le tennis de table. Il s’agit avant tout de sports individuels même si les clubs évoluent durant des périodes parfois très courtes dans des championnats interclubs, en tennis par exemple où la Presqu’île guérandaise compte la bagatelle de quatre équipes nationales. De quoi susciter bien des envies.
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