La grève reconductible à partir de ce mardi n’a pas été reconduite par la soixantaine de personnels de l’hôpital de Saint-Nazaire présents pour l’assemblée générale gréviste. Les syndicats ont commencé par faire le point sur leurs revendications. Premier point, le directeur, Patrick Colombel, a refusé de rencontrer les organisations syndicales sous prétexte que plusieurs réunions institutionnelles étaient déjà programmées.
La dernière réunion avec la direction des ressources humaines et la Direction des Soins jeudi dernier, a laissé un sentiment très négatif. « Ce n’était pas de la discussion, ils imposent leurs idées », lâche Céline Russeau de la CGT. En plus des pierres d’achoppement habituelles (les samedis de travail supplémentaire, rognant les week-ends de repos, le travail un week-end sur deux pour tous les soignants, même à temps partiel (80 %, 75%, 60%, 50%) et le décalage de l’horaire de fin d’après-midi à 21 h 25), les délégués syndicaux ont eu deux mauvaises surprises.
« Ce qu’on pensait avoir gagné en empêchant le passage d’un mois de jour obligatoire pour les personnels de nuit, est de nouveau d’actualité», ajoute Céline Russeau. La seconde est la mobilité imposée inter-pôles au maximum tous les sept ans pour que les personnels ne fassent pas carrière au même endroit. Des déclarations qui scandalisent les personnels dans la salle : pour être expert dans un domaine, il faut 10 ans de pratique au sein du service. Cette mobilité imposée va donc entraîner la perte de compétences.
Les délégués syndicaux s’étonnent aussi d’une déclaration : les cadres supérieurs et les cadres de proximité cautionneraient ces nouvelles organisations. Une affirmation qui leur semble contraire aux ressentis sur le terrain. Les cadres leur semblent mal dans leur peau, pris entre le marteau et l’enclume. Ce n’est pas pour autant qu’ils prennent part au mouvement de grève. Pour une femme dans la salle, « ils ne peuvent pas venir car sinon ils seraient listés ». Une explication qui ne convainc qu’à moitié. Les cliniques mutualistes ont aussi été évoquées. Les revendications ne sont pas toutes les mêmes, ce qui n’empêche pas public et privé de se soutenir. Pour Céline Russeau, « nous sommes dans le même bateau ».
Des idées et des discussions à foison : continuer la grève reconductible ? Manifester vendredi lors de la rencontre des syndicats avec Joël Batteux, président du conseil de surveillance ? Ou alors le 20 mars lors du comité de suivi ?
C’est finalement le 29 mars, journée plus emblématique, puisqu’il s’agit du comité technique d’établissement (CTE). Le week-end suivant, des membres du personnel seront à Auchan pour sensibiliser les gens à leur situation.
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