Polo turquoise et parole facile, les médiateurs arrivent demain dans la ville. Même si Saint-Nazaire a un taux de délinquance assez bas, la municipalité souhaite le faire baisser encore plus. La solution proposée : une mission médiation tranquillité publique, sorte de chaînon manquant entre une situation problématique et le dépôt de plainte. Des expériences similaires ont déjà été menées à Saint-Nazaire par la Ville, l’État, Silène ou encore la Stran (partenaires aussi de l’actuelle opération), à l’occasion de temps forts. Elles ont servi de socle commun pour l’installation de la mission médiation tranquillité publique qui va durer jusqu’en 2015 et pourra être reconduite.
Le concept est donc basé sur la médiation car elle intervient « dans un environnement qui se dégrade mais qui reste gérable », explique Lydie Mahé, maire-adjoint en charge des ressources humaines, le tout par « la présence, l’écoute et la proximité ». La majorité des interventions à venir sont en lien avec la vie quotidienne. En effet, ce sont les incidents localisés qui font baisser la qualité de vie et qui engendrent l’insécurité. « Et comme le dialogue est rompu, les habitants ont le sentiment d’être abandonnés », ajoute Lydie Mahé.
Ils vont être six, quatre hommes et deux femmes, dont l’une est l’encadrante du groupe. Du lundi au samedi, de 9 heures à 22 heures, ils vont arpenter la ville. Lors de grands événements (comme les Escales ou la Fête de la Musique), ils veilleront plus tard. Le groupe va être divisé en deux pour former des équipes de trois personnes (minimum deux pour aller sur le terrain) qui se relaieront la journée. « Ils ont été recrutés suivant leur implication associative. Ils habitent différents quartiers de la ville », souligne Bernard Lustier, chargé de la mission médiation.
Les médiateurs vont donc apaiser les tensions, prévenir les conflits de la vie quotidienne, renouer le dialogue social entre les personnes et resserrer le lien entre les institutions et les habitants le tout en discutant avec tous, pas seulement avec les jeunes. « Leur seule arme, c’est le dialogue », rappelle Bernard Lustier. Pour cela ils ont tous eu une formation. Les équipes ne vont pas intervenir dans l’urgence. Par exemple, s’il y a tapage nocturne, ils ne viennent pas à deux heures du matin mais en cas de problème répétitif. « C’est un travail dans la durée », précise Bernard Lustier. Ils pourront alors les rediriger vers d’autres partenaires. Les médiateurs interviennent suite à des mains courantes ou à des demandes au 02 40 00 40 40 ou à mediateurs@mairie-saintnazaire.fr
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