La Direction avait demandé aux organisations syndicales de préciser les revendications qu’elles avaient avant la réunion car toutes n’étaient pas claires, laissant ainsi l’espoir d’une volonté de dialogue et d’amélioration de sa proposition. La direction de MAN joue le pourrissement.

"Coté CGT, la question de la revendication, ne se posait pas puisque nous sommes mandatés par les salariés depuis le début de la négociation pour obtenir une indemnité chômage qui permette aux salariés impactés de ne pas subir de perte de salaire (80% du salaire brut sur le semestre de chômage).

En organisation de salariés responsable, la CGT qui a encadré les mouvements sociaux qui se sont multipliés depuis que les négociations stagnent, a présenté aux salariés en débrayage les arguments de la Direction.

Pour rappel au titre de l’équité entre les salariés elle souhaitait mettre en œuvre une dégressivité sur les indemnités correspondant à la prime de quart telle qu’appliquée pour les salariés qui basculent actuellement de quart en Journée Normale.

Cet échange a permis de faire évoluer en accord avec le personnel le mandat qui nous était confié et d’apporter une revendication répondant à la fois aux attentes des salariés à l’argumentaire de la Direction.

La revendication définie collégialement et présentée à la Direction.

Pour les salariés en journée normale, avant le chômage :

– Indemnité chômage mensuel de : 80% du brut sur le semestre de chômage.

Pour les salariés antérieurement en quarts :

– Janvier : indemnité de 80% du brut (prime de quart incluse)

– Février : indemnité de 80% du brut -50€

– Mars : indemnité de 80% du brut -100€

– Avril: indemnité de 80% du brut -150€

– Mai : indemnité de 80% du brut -200€

– Juin : indemnité de 80% du brut -250€ qui correspond au terme des 6 mois à l’indemnité des salariés qui effectuaient avant la période de chômage des Journées Normales.

Après avoir pris connaissance de cette revendication, le DRH a dit qu’il n’avait pas mandat pour aller sur cette revendication et a demandé 1 h de suspension de séance pour présenter cette revendication aux personnes ayant autorité (qui sont-elles ?).

A son retour en négociation le DRH annoncé une fin de non-recevoir à cette revendication arguant qu’elle arrivait trop tard !

Autrement dit, pour lui, trop tard c’est une revendication qui arrive seulement 24h après sa première proposition chiffrée de l’indemnisation chômage qu’il envisage d’appliquer !

Quelle honte, quel mépris pour les salariés

A quoi bon fixer une réunion aujourd’hui, si l’objet était de refuser toutes les propositions qui lui ont été formulées ?

Il est clair que le mandat du DRH est d’utiliser uniquement les montants qu’il ne versera pas à la prévoyance pendant 2 trimestres pour financer l’abondement de l’indemnité chômage.

La réunion s’étant terminée sans qu’une nouvelle date de rencontre soit décidée, les salariés en débrayage envisagent de nouvelles actions pour que reprennent les discussions.

Nous espérons vivement que la Direction ne cherche pas à ce que la situation dégénère et qu’elle reviendra à la raison en allant sur la revendication déposée.

Alors que la démonstration financière a été apportée pour démontrer que l’entreprise pouvaient aisément accéder à la revendication, une crise de confiance s’instaure entre salariés et la Direction qui, si elle devait perdurer, serait préjudiciable pour tous sur le long terme.

La CGT appelle l’ensemble des salariés à soutenir les ETDA et Ouvriers, concernés par le chômage."

La CGT MAN Energy Solutions appelle l’ensemble du personnel à débrayer

Vendredi 27 novembre 2020

A partir de 6h00

 

Rassemblement devant la porte 7

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