Jocelyne est agent de sécurité chez Integral Security Province (ISP), un sous-traitant de STX, depuis 12 ans. 12 ans de bons et loyaux services sans jamais avoir ne serait-ce qu’un avertissement. En juillet dernier, elle s’est fait une entorse du genou. Une blessure qui lui a valu 6 mois d’arrêt de travail. Comme convenu, elle a repris son travail le 16 janvier dernier. La surprise est venue début février : « on m’a donné une convocation de la main à la main ». Une méthode surprenante pour une convocation à un entretien de licenciement. La cause de ce licenciement ? Son arrêt de travail qui aurait « désorganisé le travail », explique Anthony Lebaud de la CFDT.
Interpellé, Jean-François Chapeau de la CFDT, rappelle à ISP qu’à partir du moment où l’employé à repris le travail, il ne peut pas être licencié pour arrêt de travail de longue durée. « La direction a refusé de revenir sur sa décision », précise Jean-François Chapeau. Après un contact houleux, ISP refuse de communiquer avec la CFDT qui a donc décidé d’en appeler à STX. Ces derniers n’ont pas réussi à faire bouger les choses. Un comble pour Jean-François Chapeau à qui le donneur d’ordre a demandé de faire remonter les noms d’entreprises agissant mal. « Nous leur montrons la preuve qu’une société de rang 1 fait n’importe quoi et STX ne fait rien », regrette-t-il.
Et ce n’est pas la première fois que la société est dans le collimateur de la CFDT. En 2012, un plan social a entraîné le licenciement de 40 à 50 salariés sans qu’aucune cellule de reclassement ne soit mise en place. Depuis, pour ISP, management rime avec avertissements et convocations. La raison pour laquelle « personne n’ose rien dire à ISP », estime Anthony Lebaud. D’ailleurs le dossier d’un autre salarié d’ISP se retrouve aussi sur le bureau de Jean-François Chapeau…
Jocelyne travaille toujours, fidèle au poste jusqu’à la fin de son préavis début avril. La CFDT espère que la direction de ISP va changer d’avis et décider de la garder. Pour Jean-François Chapeau, la salariée est « un kleenex qu’on prend et qu’on jette, même si c’est illégal ». Car c’est décidé : si elle est bien licenciée, l’affaire ira devant les Prud’hommes et Jean-François Chapeau est sûr de gagner. Des tracts ont déjà été distribués le 13 mars aux Chantiers et une pétition pourrait être mise en place d’ici peu.
Le 17/02/2022 par Legeay dans
Une maison conteneur à l’Immaculée
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