"On a rencontré un ministre beaucoup plus réservé qu'on avait pu le rencontrer au mois de juin où il était beaucoup plus volontariste dans la démarche", a déclaré le délégué CGT de STX Joël Cadoret à l'issue d'une rencontre d'une heure de l'intersyndicale avec le ministre à la mairie de Bouguenais (Loire-Atlantique) où le ministre s'était rendu en marge d'un déplacement de Jean-Marc Ayrault à l'IRT (Institut de recherche technologique) Jules Verne sur le thème de la compétitivité industrielle.
"On ne nous annonce pas de réelle perspective industrielle, c'est une rencontre vide de tout sens, on ne sent pas une réelle volonté politique de soutenir la construction navale", a ajouté M. Cadoret. "Comment revenir dans l'entreprise, leur dire: 'les gars, faut qu'on tienne le coup mais y'a rien à faire demain", a-t-il déclaré.
"Je ne mets pas en doute la bonne volonté du ministre qui assure qu'il veut pérenniser le site mais (...) il y a les règles européennes donc +j'voudrais bien mais j'peux point+", a de son côté ironisé Patrick Hébert, secrétaire départemental de FO.
"Il y a clairement une volonté industrielle de maintenir les chantiers navals et clairement de pérenniser le site et de le développer", a néanmoins souligné Isabelle Mercier, secrétaire départementale de la CFDT.
"C'était attristant", a de son côté estimé Jean Brunacci, de Solidaires. En juin "on avait l'impression - était-ce l'euphorie des élections - que ce ministre du redressement productif était beaucoup plus volontariste qu'il ne l'a été".
Après la réunion, M. Montebourg a souligné que "le gouvernement se démène pour défendre les outils industriels qui sont menacés par la crise économique (...) mais notre position est de trouver des solutions économiques, c'est-à-dire du travail pour les chantiers navals".
Interrogé sur une modification de l'actionnariat, le ministre a indiqué que "pour l'instant, cette question n'est pas sur la table mais nous en parlerons avec l'ensemble du gouvernement, toutes les questions doivent être posées quand elles le doivent".
Le chantier STX France, qui emploie 2.100 personnes et fait travailler actuellement quelque 4.000 sous-traitants, souffre d'une forte sous-charge avec à la clé des mesures de chômage partiel importantes qui ont débuté au printemps dernier.
STX France, dernier grand chantier naval français, est détenu à 66,6% par STX Europe (filiale du sud-coréen STX Shipbuilding) et à 33,3% par l'Etat français.
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