Lyon-Saint-Nazaire : 3-1. Assurés du titre de champion de France de ligue B et du trophée qui leur sera remis officiellement, le 13 avril, par Jean-Paul Aloro, le président de la Ligue Nationale de Volley-Ball (ce sera à Coubertin à l’issue du mach face à Calais), les Nazairiens expédiaient, samedi soir, les affaires courantes à Lyon. Enfin, pas tout à fait. Les Rhodaniens qui ne s’étaient jamais remis de la défaite concédée à l’aller voulaient absolument leur revanche sur ce SNVBA qui les avait mentalement tués depuis cette date. Car il ne faut pas oublier que ce sont les Lyonnais qui étaient les grands favoris pour la montée directe. En bons professionnels, les Nazairiens devaient donc jouer le jeu à fond. Mais il fallait aussi trouver la motivation face à cet adversaire, 3e avant le coup d’envoi et toujours en course pour une place dans la « bande des quatre » qui déterminera la seconde montée. Le SNVBA a fait honneur à son rang, chipant même le premier set. Mais on ne pouvait pas demander beaucoup plus à une équipe qui a beaucoup donné durant la saison, mentalement et physiquement. Dans ce match sans enjeu pour eux les Nazairiens se sont inclinés en quatre manches.
Ce samedi 13 avril, salle Pierre de Coubertin, ce sera la grande fête à l’occasion de la venue de Calais à 20 h 00. Le dernier viendra rendre hommage au promu avec aucun espoir de surprendre le SNVBA pour cette « der » en ligue B.
La fiche technique : 25-29, 25-23, 27-25, 25-18.
Similienne de Nantes-ABC Nazairien : 73-84.
Déjà vainqueur au match aller, début décembre dernier, l’ABC Nazairien en terminait ce samedi avec son championnat. Le groupe était à Nantes pour affronter la Similienne, une ancienne grande figure du basket de la cité des Ducs. Seulement, tout ceci, c’est loin. Depuis ce soir, la « Sim » est de retour en championnat régional.
De leur côté, les basketteurs nazairiens n’avaient rien à craindre et tout juste pouvaient-ils espérer accrocher la 5e place purement symbolique. Privés d’Eliott Henderson, opéré récemment pour une rupture du tendon d’Achille, ils ont fait leur travail jusqu’au bout, s’imposant 73-84.
Trignac-Guérande : 26-30. C’est le derby mais ce n’est pas vraiment un classico. En effet, si les Guérandais ont pour habitude depuis des lustres de s’exprimer en prénationale, les Trignacais ont connu, dans un passé un peu lointain, feu la nationale 4 et ils ont aussi une solide expérience de la nationale 3 où ils figuraient il y a peu de temps.
Dans quelques semaines, les Presqu’îliens connaîtront peut-être à leur tour les joies d’un championnat national.
Mais, pour ce, à cinq journées de la fin, il va leur falloir finir parmi les deux premiers sachant que Rezé et Le Mans les devancent mais que les Rezéens seront sans doute écartés en tant que réserve. Cela prend donc des allures de boulevard pour Sarthois et Guérandais.
Seulement, le derby, à Certé, ce n’est jamais une sinécure. Et il a fallu que Guérande abatte ses meilleurs atouts pour triompher de son voisin, 26-30. La nationale 3 n’est plus très loin.
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