C’est le sujet de l’aéroport du grand ouest à Notre-Dame-des-Landes qui a entamé les discussions du conseil municipal d’octobre. « Difficile au moment où sur le site de Notre-Dame-des-Landes ont lieu des destructions et expulsions de ne pas réagir dans cette enceinte », commence Arlette Mousseau au nom d’EELV, du centre-démocrate, de divers gauche et de Label gauche. Elle exprime leur « incompréhension, notre colère face à l’ampleur et au coût des moyens policiers et militaires mis en œuvre pour expulser 150 personnes qui ne sont pas de dangereux terroristes tout de même ! »
Au nom du groupe socialiste, Christophe Cotta réplique que « ne sont victimes que ceux qui ne respectent pas la loi. Jamais débat n’a été aussi ouvert et n’aura permis autant d’expressions. Nous sommes passés d’une opposition politique à une opposition hystérique ». Et de préciser que le projet a un enjeu d’intérêt général pour nos emplois, nos filières industrielles, l’aménagement du territoire, la sécurité de Nantes, pour occuper une meilleure place dans les flux économiques et logistiques, pour le développement de nos entreprises, pour répondre à l’augmentation du trafic.
Enfin, Jean-Louis Garnier, UMP, se dit « partager à 99,99 % la position du maire et du groupe socialiste. Le refus agressif et réitéré de notre fragile état de droit par les identitaires à Poitiers autant que par les défenseurs des cultures à Notre-Dame-des-Landes constitue un viol de la démocratie au terme du même mécanisme : un groupe monte un projet ! Lorsqu'à la fin des procédures, il en obtient l'autorisation, Il a le droit de réaliser son objectif quelles que soient nos appréciations personnelles ».
Christian Saulnier du PC a lu et incité ses collègues à cosigner le texte suivant :
« Avec ses milliers d’emplois directs et indirects et une activité industrielle stratégique, le chantier STX constitue un enjeu économique et social de premier plan pour Saint-Nazaire, pour le bassin d’emplois, pour le pays.
Aujourd’hui, la situation est plus que préoccupante, elle est grave avec un carnet de commande au plus bas et de nombreux salariés au chômage total ou partiel.
Nous, citoyens, personnalités politiques, associatives et syndicales, appelons à la mobilisation la plus large de toutes et tous, et en premier lieu des pouvoirs publics et des actionnaires pour gagner les solutions de nature à sortir de la situation de crise actuelle, renforcer et développer la filière navale dans son ensemble et le chantier STX en particulier.
Nous demandons :
une intervention forte et déterminée de la direction de STX France, de l’Etat actionnaire et des collectivités locales pour renforcer la place de la France dans le capital et gagner dans l’urgence des commandes de navire sans exclusives.
Des investissements de haut niveau au chantier.
La défense de tous les emplois dans la navale, chez STX, les sous-traitants et dans les entreprises intérimaires.
Ensemble, mobilisons-nous pour l’avenir de la navale. »
L’élaboration du SRE a commencé en 2009. Il vise l’ambition d’une production régionale éolienne terrestre de 1 750 MW à l’horizon 2020, ce qui implique d’augmenter la production de 1 000 MW. Des zones de développement éolien (ZDE) ont été identifiées ; elles permettent d’obtenir l’obligation d’achat de l’électricité produite au tarif défini par l’Etat. Le territoire de l’agglomération Nazairienne n’ayant pas été retenu comme ZDE, la production éolienne locale est limitée au petit éolien terrestre. Éric Edom pour Label Gauche déplore que « seul le grand éolien soit pris en considération. Nous nous associons à vous dans votre volonté de « solliciter les services de l’État pour vérifier dans quelle mesure les productions électriques sont issues du petit éolien terrestre pourraient bénéficier du tarif préférentiel de rachat défini par l’État ». François Billet note que l’exclusion de Saint-Nazaire des ZDE fragilise les initiatives de projets locaux d’autonomie énergétique. La délibération est votée avec trois avis contre et une abstention.
La délibération 3 sur la désignation des délégués de l’Agence pour le développement durable de la région nazairienne (ADDRN) a divisé le conseil. Deux listes ont été proposées : une de la majorité avec (David Samzun, Éric Provost, Christian Saulnier, Olivier Richard, Bernard Garnier et Emmanuelle Bizeul) et une de l’opposition (Éric Edom, Emmanuel James, Jean-Louis Garnier, Sandra Vandeuren, Josette Emonides et Zack Moullec). Éric Edom estime que si on suit les chiffres des dernières élections (40 % pour la majorité et 60 % pour les oppositions) « nous devrions avoir 3,5 postes pour l’opposition et 2,5 pour la majorité de travail. Nous souhaitons que cette structure devenue complètement technocratique travaille sur d’autres objectifs et sur un autre mode de fonctionnement. À notre avis, l’ADDRN est aujourd’hui plus au service d’une majorité et de ses idées, qu’au service de la population ». Jean-Louis Garnier de regretter « ce blocage de la majorité. Saint-Nazaire aurait dû donner l’exemple et permettre à des membres de l’opposition d’en faire partie ». Et Josette Emonidès de souligner : « vous avez verrouillé toutes les institutions avec tous les mêmes ; c’est l’oligarchie. » Joël Batteux, maire de Saint-Nazaire réplique que « la diversité des interventions me laisse à penser qu’heureusement qu’il y a une liste cohérente de proposée ». Après un vote secret, la liste de la majorité a été élue... à la majorité.
Le 23/04/2023 par Florence LAURENE dans
Saint-Nazaire : essai en mer pour le MSC Euribia
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