L'entreprise pharmaceutique Galenix Pharma dont le siège social est à Bordeaux est spécialisée dans le développement des médicaments expérimentaux. Jusqu'en septembre, 38 personnes travaillaient dans cet établissement situé sur la zone de Brais. Au 1er juillet, ils ne sont plus que 26 dont 5 qui exercent en Gironde. Depuis 2010, la société dirigée par M. Besse semble en proie à de gros problèmes de trésorerie. Les salaires tardent à être versés, l'URSSAF accuse plus de 400 000 euros de retard dans le versement de ses cotisations, autant de facteurs qui ne manquent de créer une légitime lassitude chez les 28 employés restants. Certains d'entre eux sont même dans une grande détresse financière d'autant plus que le PDG de l'entreprise vient de leur annoncer qu'il ne pourrait leur verser les émoluments de juin. Lise Galiana déléguée CGT confirme : " Nous n'avons pas été surpris de cette annonce. Les cotisations sociales ne sont plus payées depuis 1 an et demi, nous n'avons plus de mutuelle, et la médecine du travail n'existe plus. Une dizaine de personnes est en conflit avec l'employeur aux prud'hommes". Fabrice David secrétaire général du syndicat est pour sa part encore plus virulent sur le comportement indécent du responsable Galenix :"Ce monsieur a une façon assez particulière de gérer, pour ne pas dire calamiteuse. Qui plus est, il y a un certain nombre de facteurs qui laissent planer des interrogations suspectes sur l'immunité dont bénéficierait M. Besse". En effet, il est bien difficile de comprendre l'attitude de l'URSSAF qui laisse l'activité se poursuivre alors qu'elle accuse un passif proche du 1/2 million d'euros. Pour le leader cégétiste "tout laisse à penser que Galenix Pharma pourrait bénéficier de solides appuis dans l'environnement politique bordelais".
Une immunité suspecte
Selon Lise Galiana, il existe beaucoup de zones d'ombre autour de Galenix Pharma et de sa gestion : "En 2007, Monsieur Besse s'est octroyé des dividendes de l'ordre de 600 000 euros et aujourd'hui, il vient nous dire qu'il n'est plus en mesure d'honorer les salaires de juin et que le tribunal de commerce de Bordeaux statuera sur la viabilité de l'entreprise le 6 juillet prochain. Ajouter à cela, des procédures multiples et variés avec les salariés, mais aussi avec des sociétés comme Atlanbio pour ne citer qu'elle", Les salariés redoutent le pire pour leur outil de travail. Une mise en redressement judiciaire serait un moindre mal, mais compte tenu de la situation financière actuelle une liquidation pourrait mettre fins aux espoirs des salariés qui ne veulent pas que leur entreprise disparaisse du paysage nazairien. Ils en appellent aux pouvoirs publics et la mobilisation générale :"Nous souhaitons nous faire entendre et alerter les pouvoirs publics sur le pourrissement de la situation. Malgré les aides publiques et celles de Bristol Myers Squibb l'ancienne société, la situation n'a cessé de se dégrader au fil des mois. Nous exigeons de tous qu'ils travaillent à la reprise de Galenix Pharma".
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