STX avait menacé de fermer le site de Turku en Finlande. La crise avait éclaté après l’échec de la commande d’Oasis 3 dont les deux premiers exemplaires avaient été livrés par Turku en 2009 et 2010. STX Europe avait autorisé STX France à concouriré, et à rafler la mise pour une construction à Saint-Nazaire.
Le parlement d’Helsinki a voté une aide de 31 millions d’euros, qui s'ajoute aux 15 débloqués en décembre 2012 par le gouvernement. Jan Vapaavuori a aussi indiqué que l’État finlandais achètera le terrain du chantier de Turku pour 23.5 millions d’euros, qui sera ensuite loué à STX Europe, maison mère de STX Finland.
Sans l'aide au financement pour les deux paquebots de TUI la fermeture de Turku s'annonçait certaine.
On se souvient que l'hypothèse de l'annulation de la commande avait été évoquée ainsi que le transfert de la construction de ces deux bateaux à Saint-Nazaire (360 millions d'euros chacun).
« L’investissement public est toujours pertinent et même essentiel pour STX Finland. Il assurerait la poursuite de la construction navale sur le chantier de Turku » avait déclaré le vice-président de STX Corporation, Jeff Roh en ajoutant que : « L’alternative à Turku est la France, qui contribue beaucoup plus à la construction du nouveau paquebot de la classe Oasis que la Finlande était prête à le faire (…) Nous nous attendions à ce que l’État finlandais investisse de la même manière que l’État français ».
Les Sud-Coréens en jouant la France contre la Finlande au sein de leur groupe ont obtenu ce qu'ils voulaient, et la Finlande offre un sursis à son chantier.
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