Gestionnaire de ses infrastructures ferroviaires depuis novembre 2010, le Grand port maritime Nantes-Saint-Nazaire en a délégué l’exploitation et la maintenance à Europorte. Une équipe de cinq personnes sera affectée sur place. Cette filiale d’Eurotunnel prendra en main lundi matin la gestion des 42 km du réseau ferré reliant quatre zones : le nord Loire, le sud Loire, Donges-Montoir et Saint-Nazaire. Propriétaire de son réseau depuis 2008, le GPM entend le développer pour favoriser le report modal vers le ferroviaire et le fluvial, imposé par la réforme des ports.
Il s’agit également de répondre à une demande croissante des industriels, notamment au moment de l’implantation : « Ils demandent systématiquement d’avoir accès au ferroviaire, précise Alain Leblanc, chef du service infrastructures de transport terrestre au GPM. Ce n’était pas encore le cas il y a cinq ou six ans. On revoit aujourd’hui un intérêt au ferroviaire, qui sera à un moment ou a un autre un outil indispensable. » Les industriels anticipent les applications du grenelle de l’environnement mais aussi la taxation, dès 2013, du transport routier. « Il y avait jusqu’à présent certaines portes ouvertes au routier, ce sera de moins en moins le cas. »
Un réseau en bon état
Aujourd’hui, environ 1,5 million de tonnes de marchandises transitent par le fer. Si le GPM est « un gros faiseur de fret au niveau régional » (trafic global d’environ 4 millions de tonnes), son trafic ferroviaire représente seulement 5% des 30 millions de tonnes générées par son activité. « Il y a de l’agroalimentaire, un peu de vrac industriel, de la sidérurgie avec Arcelor et STX mais surtout des céréales, un produit phare en matière de trafic ferroviaire », détaille Alain Leblanc.
Le réseau ferré du GPM est « en bon état, ce qui n’est pas le cas de tous les ports ». L’ensemble des sites sont desservis et l’accès au ferroviaire est « assez simple », assure Alain Leblanc. Aucune opération lourde n’est programmée mais le GPM surveille son réseau de près.
Voies ferrées au cœur du développement à Montoir
Pour améliorer son maillage ferroviaire, il a commencé il y a un an par réaliser une voie de bouclage qui relie l’ensemble des sites à Montoir-de-Bretagne, un investissement de 3,5 M€, « premier outil nécessaire avant le développement des interfaces avec les industriels ». Pour cette deuxième phase, dont le montant de l’investissement s’élève à 2 M€, des études sont en cours avant un premier coup de pioche en 2012.
A Montoir, alors que le terminal à conteneurs devrait voir sa capacité multipliée par trois d’ici dix ans, le ferroviaire tiendra une place importante dans le projet de développement. « Aujourd’hui, un terminal à conteneurs sans ferroviaire, ce n’est pas pensable », souligne Alain Leblanc. Pour gagner de nouvelles parts de marché, « les industriels qui veulent aller plus loin doivent passer par le ferroviaire ».
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