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Le Comenius-Regio, kesako ?

Le premier Comenius-Regio ne s’est pas encore achevé qu’un autre est en préparation. Retour sur le programme, ce qui a été réalisé et ce que les écoles Nazairiennes en ont tiré.

Le programme est tout récent (2009) et vient d’achever sa première session. Huit enseignants des écoles l’Escurat, Michelet, le collège Albert Vinçon et l’Office Municipal de la Jeunesse ont participé au programme Comenius-Regio dont le but est de renforcer la coopération transfrontalière des enseignants. De l’autre coté, des enseignants de trois écoles de la ville de Sunderland (Royaume-Uni), ville jumelée de Saint-Nazaire et l’association Groundwork. « Les enseignants ont pu échanger entre eux sur la méthodologie. Ce programme n’a rien à voir avec Erasmus, qui est pour les étudiants et qui a vocation d’apprendre la langue », commence Mariama Alou, chargée du suivi des relations internationales.
Le premier Comenius-Regio dure deux ans, dure car il n’est pas tout à fait terminé : les enseignants français vont avoir d’ici peu un dernier séjour en Angleterre. « C’est très enrichissant. Tellement qu’une enseignante va partir un an en Angleterre et une autre au Canada ! ça prouve que le programme est intéressant », ajoute Bertille L'Haridon, responsable de l'unité Animation, Evénements et Relations Internationales (Unité A.E.R.I.).
Le thème développé par les six écoles est celui des transports : la ville de Saint-Nazaire a ainsi profité du projet Hélyce à des fins éducatives alors qu’à Sunderland ont été développés les gros problèmes de circulation rencontrés par la ville. Les classes Nazairiennes ont ainsi bénéficié d’une offre éducative unique avec l’installation de vidéoconférences et la mise à disposition de bus pour aller à Nantes… « Nous aimerions remettre le couvert : nous allons bientôt déposer un dossier que nous aimerions cette fois tripartite avec Avilés. C’est encore à l’état de projet, il nous reste à choisir un thème porteur, ce qui nécessite réflexion », précise Bertille L'Haridon.


Jean-Louis Hauray, directeur de l’école élémentaire l’Escurat« Nous avons pu regarder en détail le fonctionnement du système éducatif anglais. Nous avons pris le temps de discuter avec la directrice de l’école et avec les enseignants. L’une des grandes différences est la politique d’affichage qui est très développée dans les écoles anglaises et qu’ils renouvellent très fréquemment, avec différents thèmes (didactiques, dessins …) ce qui leur prend beaucoup de temps. C’est quelque chose qui va laisser une trace à l’Escurat ! En partant du thème des transports, nous avons abordé beaucoup de sujets liés à l’environnement, ce qui a conduit à la réalisation d’espaces verts dans notre école, comme ils en ont en Angleterre. Aidés par les services de la ville, nous avons créé des jardins et un potager, animés avec des mobiles. Ce n’était pas prévu au début, mais au fur et à mesure, les enfants se sont très fortement impliqués. Nous avons tissé des liens et nous allons garder contact avec une correspondance et des vidéoconférences ».

 

Auteur : AP | 22/06/2011 | 0 commentaire
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