Une semaine après un premier débrayage aux urgences, les tensions persistent à l’hôpital de Saint-Nazaire. Des membres du service se sont réunis en assemblée générale aujourd’hui pour envisager de nouvelles actions. Ils ont décidé « d’envahir » le comité technique d’établissement jeudi matin, explique Rachèle Barrion, secrétaire syndicale FO, « pour signifier leur colère ». Ils devraient également distribuer tracts et pétition à la population sur les marchés, vendredi à Saint-Nazaire et samedi à Pornichet.
Ils prévoient enfin de « réduire les formalités administratives aux urgences ». Une action inscrite dans le préavis de grève mais qui a amené la direction à envoyer un courrier aux agents. Dans cette « lettre de menace », estime Yann Cajelot, secrétaire adjoint de Force Ouvrière, la direction informe des « risques de manquement » auxquels le personnel pourrait se lier en cas d’arrêt des saisies informatiques et des « sanctions disciplinaires auxquelles ils s’exposent ». Pour les responsables syndicaux, l’action engagée respecte les fiches de poste des membres du personnel, qui ne font pas état des tâches administratives.
« Pics d’activité constants »
Depuis plusieurs semaines, l’hôpital de Saint-Nazaire est agité par plusieurs mouvements sociaux. Aux urgences, le personnel demande un binôme aide-soignant/infirmer et un brancardier supplémentaires 24 heures sur 24 ainsi que l’augmentation des capacités d’accueil. « L’activité augmente constamment depuis trois ans, souligne Patrick Olivier, responsable de la section CFDT de Saint-Nazaire. Aujourd’hui, les agents n’arrivent plus à faire face. » Une situation que la direction met sur le compte de « pics d’activité » (lire notre article du 2 février 2011), des surcroîts de travail « constants », juge de son côté Patrick Olivier.
Rachèle Barrion chiffre à 40 % la « charge de travail supplémentaire depuis 2002 ». Elle évoque des pathologies « de plus en plus lourdes à gérer » et met en lumière un manque de lits. « 97 % de l’hôpital est rempli tous les jours, ce qui laisse peu de marge de manœuvre pour la prise en charge des patients des urgences. »
Nouvelle AG lundi
Plusieurs infirmières dénoncent des soins réalisés « à la va-vite », des patients qui restent jusqu’à une journée aux urgences et parfois « un manque d’hygiène ».
« Il y a une telle logique comptable qu’on oublie la qualité des soins », estime Yann Cajelot, qui voit un « paradoxe énorme » entre la charge de travail confiée au personnel et les moyens mis en œuvre.
Une nouvelle assemblée générale est d’ores et déjà programmée lundi prochain.
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