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La Street Session, une belle rencontre de jeunes artistes « pêchus »

Samedi, les jeunes ont envahi la place de l’Amérique latine de Saint-Nazaire pour donner un magnifique spectacle à tous les passants. Une rencontre avec toutes les cultures et tous les âges, un exemple de solidarité, de paix, de joie, de bonne humeur… Une belle démonstration de vitalité cette culture urbaine, n’est-ce pas ?

L’art de la rue a la pêche et quelle que soit l’expression artistique, ils ont su transmettre toute leur énergie et leur spontanéité avec talent et justesse. Quand sur la scène, les rappeurs ont scandé leur révolte, les capuches ont tangué sur les rythmes qui tapent et tapent et se répètent pour bien faire rentrer dans la tête des passants les tocs des pas sans tics… et tac… Les chanteurs se succèdent et la jam jase et toi le guitar héro tu improvises…

Très spectaculaire, le sport de la rue, ça glisse, roule et dépasse les lois de l’apesanteur. Les rois du skate ont su retenir le regard des passants. Le bruit sourd de la planche qui tape sur le bitume, donne du rythme aux figures et l’oreille de celui qui passe se prend au jeu et écoute, et attend la prochaine déferlante…

Tout aussi impressionnant, les envolées de BMX, ce sport dit « extrême » est devenu discipline olympique aux Jeux de Pékin en 2008. Le bicycle saute, s’enroule, se cabre et les pilotes se décalent et là encore l’attitude dessine une superbe figure.

Autre expression tout aussi exceptionnelle, le battle de hip-hop, danse ? Sport ? Combat ? Le jeu en vaut bien la chandelle… Un art à part entière et les experts étaient au rendez-vous, un duel qui retient le souffle et continue à surprendre le public qui reste bouche bée et s’entend applaudir par réflexe tellement le spectacle était parfaitement réussi.

Tous les participants de la Street session ont donné au public une belle leçon de bonheur, les jeunes, la rue et l’expression artistique, une conjugaison qui s’accorde avec la liberté.

« Merci à Saint-Nazaire », diront beaucoup d’entre eux, « de nous avoir laissé une nouvelle fois, le temps d’une journée, nous exprimer en toute liberté ».