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La France insoumise 44 organise une conférence débat sur la situation de STX

Depuis 2014, Jean Luc Mélenchon n’a cessé de réaffirmer la nécessité du rachat par l’état des parts détenues par STX : Ne pas brader ce fleuron technologique et industriel à enjeu stratégique ; ne pas prendre le risque de pertes d’activités et de compétences ; préserver l’autonomie par une solution alternative à la reprise par Fincantieri. Une position convergente à celles de nombreux acteurs politiques et syndicaux.

Ce projet de reprise continue de susciter inquiétudes et interrogations. Il est actuellement soumis à la consultation du Comité d’Entreprise de STX France. Il concerne également toutes les entreprises sous-traitantes et leur personnel. Au-delà, c’est une grande partie de l’activité économique et de l’emploi régional qui est impliquée.

Fort de la représentativité conférée au premier tour de l’élection présidentielle, la France Insoumise réaffirme clairement sa position : L’état doit préempter pour ouvrir une solution alternative. C’est tout à fait possible. L’exercice de ce droit reviendra au futur gouvernement, pour une période de deux mois à compter de la signature du préavis à Séoul. L’accord signé par Sirugue et Bono prévoyant, de surcroit, une clause à cet effet.

 Beaucoup trop d’ombres existent sur cet accord signé à la hâte avec un coup de bluff pour assurer une majorité Italienne au capital. Capitulation paradoxale puisque le Chantier Nazairien ne s’est jamais aussi bien porté, tant sur le plan de charges que sur celui des compétences et des résultats. Trop d’enfumage qui masquent des « arrangements » pour des acquisitions de grands groupes français en Italie. Le chantier Nazairien devenant un otage.

 La  France Insoumise et ses candidats aux prochaines élections législatives décident de contribuer à vaincre le fatalisme. Ils invitent à un débat public pour éclairer les enjeux et les risques du projet actuel, ainsi que pour faire percevoir l’intérêt d’un plan B  élaboré par Bercy. Particulièrement, celui de l’arrivée des armateurs en position minoritaire au capital.

 Ce débat sera introduit par Bertrand Chédotal, ancien expert pour l’assistance aux Comités d’Entreprises. A ce titre, cet économiste est intervenu dans plusieurs entreprises de la région, dont les Chantiers de l’Atlantique. Le contexte du secteur de la croisière, les situations comparées de STX France et de Fincantieri, l’analyse des risques du projet de reprise, l’intérêt du plan « B », seront ainsi présentés en invitation à débattre.

Jeudi 11 Mai 2017 à 20 H

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07/05/2017 | 2 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 07 mai 2017 à 20h46 par regulus, Saint-nazaire
Le site Mer et marine a cru bon de faire la mise au point ci-dessous le 5 mai.

"Un protocole d’accord a été signé en ce sens entre l’APE et Fincantieri le 12 avril. Toutefois, compte tenu de l’imminence des échéances électorales, les Italiens n’ont pas pu sécuriser l’approbation définitive des autorités françaises. Le gouvernement, dans cet accord, a en effet conservé la possibilité, pour la prochaine équipe allant accéder aux responsabilités, d’activer le droit de préemption des parts de STX. Dans le cadre du pacte d’actionnaires conclu en 2008 entre le groupe coréen et l’Etat, ce dernier s’était en effet judicieusement réservé la possibilité d’acquérir contractuellement la participation de STX dans les chantiers nazairiens, afin d’éviter toute cession à un repreneur considéré comme indésirable.

Le prochain gouvernement aura concrètement deux mois pour préempter s’il le souhaite ces parts, le délai courant à partir du moment où Fincantieri et le tribunal de Séoul auront signé la convention de cession des parts de STX. C’est le fameux Sale and Purchase Agreement (SPA), qui n’a à ce jour toujours pas été paraphé.

Alors qu’une reprise par Fincantieri, concurrent historique de Saint-Nazaire, suscite de nombreuses craintes, le prochain gouvernement aura donc toute latitude pour remettre à plat ce dossier et prendre les décisions qui s’imposent pour assurer la pérennité du dernier grand chantier civil français. Surtout qu’il ne serait contraint, en cas de préemption, qu’à une nationalisation temporaire, des solutions alternatives à Fincantieri ayant été travaillées ces derniers mois, sans pouvoir être mises en œuvre du fait du cadre juridique et du calendrier inhérent à la vente initiée à Séoul. L’une des solutions de reprise, portée par les deux clients principaux de Saint-Nazaire, est prête à être activée immédiatement. Les armateurs RCCL et MSC ont en effet renouvelé après la signature du protocole d’accord franco-italien leur offre.
#2 - Le 10 mai 2017 à 15h59 par diabolo menthe, St Naz
la France insoumise s est soumise quand même en partie en votant Macron dimanche pour faire un barrage . Le vin ( mondialiste) est tiré il faut le boire

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