Jusqu'alors connu sous le nom de Cité Sanitaire, le nouvel hôpital de Saint-Nazaire a été inauguré vendredi matin sous le nom de Cité Georges Charpak, le nom du boulevard qui la dessert (plus d’infos ici : http://www.saintnazaire-infos.fr/conseil-municipal-une-nouvelle-gare-dans-quelques-annees-23-43-1471.html). Une nouvelle étonnante annoncée par le maire, Joël Batteux.
Un peu de vent mais pas de pluie pour l’inauguration de la cité sanitaire. Elle réunit les activités de l'hôpital public et des cliniques mutualistes de Saint-Nazaire, « dont les locaux étaient surannés », souligne Joël Batteux. Sous ses mandats (commencés au début des années 80), une rénovation de l’hôpital de Saint-Nazaire avait déjà eu lieu. Insuffisante. La Cité Georges Charpak va proposer plus de 800 lits et places pour permettre une offre de santé pour 250 000 habitants. « Je ne veux pas garantir que c’est un sans faute, mais ce n’est pas loin ! », ajoute le maire.
Hôpital et cliniques vont conserver leur autonomie. Pour des raisons d'efficacité, certains secteurs (le bloc opératoire, l'anesthésie, la pharmacie ou encore la cuisine) vont être entièrement mutualisés. Et Marie-Sophie Desaulle, directrice générale de l’Agence Régionale de la Santé (ARS) de conclure : « désormais les Nazairiens ont une équipe soignante compétente, des locaux accueillants et des équipements performants. C’est à eux d’en faire un succès ».
Après plus d’une heure de discours de congratulations, un petit tour dans les locaux tout beaux, tout neufs a permis de se dégourdir les jambes (notre visite là : http://www.saintnazaire-infos.fr/petite-visite-de-la-cite-sanitaire-25-52-1470.html).
La CGT était le seul syndicat présent à manifester et à huer les orateurs quand le besoin s’en faisait sentir (lorsque Joël Batteux a évoqué l’environnement de travail amélioré dans la cité par exemple). Dans un communiqué de presse, la CFDT a confirmé ne pas avoir appelé les personnels à manifester. « Elle sera présente non pas pour les « petits fours », mais bien pour manifester que l’on doit compter sur le personnel, le respecter, et qu’il fait partie intégrante du projet », est-il précisé.
La CGT ne le nie pas : des bâtiments neufs et équipés de nouvelles technologies sont une nécessité. Mais il reste tout de mêmes plusieurs dangers :
- la viabilité financière du bail emphytéotique (20 M € par an avec une maintenance de 8 M €) alors que l’Hôpital et la Clinique mutualiste sont en déficit budgétaire. « Nous voulons une intervention de l’État », explique Céline Renard, secrétaire CGT de l'Hôpital de Saint-Nazaire.
- l’insuffisance des effectifs en personnels soignants (en soins de suite, chirurgie ou encore gériatrie) alors que les capacités d’hospitalisation vont augmenter.
- les conditions de travail des personnels « qui sont sacrifiées », précise Céline Renard.
- le problème de la complexité d’interaction des statuts public privé et les flous juridiques qui entourent les Groupements de Coopération Sanitaire.
- le devenir des contractuels actuels de l’Hôpital, Céline Renard « a peur que beaucoup ne soient remerciés ».
Le 01/04/2023 par hebting dans
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Le 17/02/2022 par Legeay dans
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