Cette évolution traduit notamment l'embellie du commerce international, que les acteurs portuaires ont su capter. Elle est également issue de la politique volontariste d'investissements et de diversification conduite par Nantes Saint-Nazaire Port depuis cinq ans, dans une conjoncture économique difficile. Nantes Saint-Nazaire Port a accueilli 2 665 escales de navires en 2017, soit 263 de plus qu'en 2016. Le trafic conteneurisé a suivi la tendance européenne, caractérisée par un rebond d'activité au second semestre. Plus de 195 000 EVP* (+ 3 % par rapport à 2016) ont transité par le terminal à marchandises diverses et conteneurs de Montoir de Bretagne.
Ce résultat s'explique notamment par les évolutions des lignes maritimes existantes. Le service feeder de l'armateur MSC, relié aux ports de transbordement du Nord et du Sud de l'Europe, s'est étoffé d'une seconde escale hebdomadaire. En juin, CMA CGM a étendu ses connexions vers l’Egypte, le Liban et l’Algérie. En juillet, UASC a ouvert un service à l'importation en provenance d'Asie. Au cours de l'année, Nile Dutch a développé son service à l'export vers l'Afrique et les volumes ligériens de Maersk, premier armement mondial, ont progressé de 8 %.
Après un retour à la hausse en 2016, la progression du trafic roulier s'est poursuivie en 2017 (+ 7 %), portée par une conjoncture automobile favorable. 111 000 véhicules neufs (+ 11 %) et 16 000 remorques routières (+ 3 %) ont transité par le terminal roulier de Montoir de Bretagne. L'extension vers Tanger et Zeebrugge, en avril, de l'autoroute de la mer entre Vigo et Montoir, puis son renforcement, en octobre, avec une cinquième escale hebdomadaire, ont contribué à la croissance du trafic roulier. L'année a également été marquée par l'évolution du schéma logistique maritime d'Airbus, avec le lancement de la ligne roulière Milk Run North en octobre, connectant le port de Nantes Saint-Nazaire à Hambourg à raison de deux escales par semaine.
Après plusieurs années de fluctuations, les importations de vracs solides destinés à l'alimentation animale sont reparties à la hausse (+ 9 %). Les chargeurs ont privilégié les installations logistiques et portuaires de Montoir de Bretagne, adaptées à l'accueil de grands navires et dotées d'importantes capacités de stockage. Plus de la moitié des importations françaises de matières premières destinées à l'alimentation animale transitent aujourd'hui par les terminaux ligériens.
Les exportations de céréales accusent une forte baisse (- 43 %), conséquence de la mauvaise récolte française 2016. Les pays producteurs bordant la Mer Noire ont alors capté de nombreuses parts de marché. Bien que la récolte nationale 2017 ait été meilleure que la précédente, cette nouvelle concurrence internationale n'a à ce stade pas permis le redémarrage des exportations.
L'embellie des trafics de vracs destinés à la construction et à l'industrie s'est confirmée en 2017. Le développement du cimentier Eqiom a entraîné une augmentation des importations de clinker et ciment (+ 3 %). Le trafic de sable de mer s'est stabilisé à 1,2 Mt (+ 1 %). L'activité soutenue des industriels AFM Derichebourg et GDE, combinée à une tendance favorable à l'export des filières du recyclage, tant à l’échelle européenne que dans les pays tiers, ont stimulé le trafic de ferraille (+ 21 %).
Le trafic total des sites amont s'élève à 2,1 Mt. Celui des terminaux de Cheviré, opérés par Nantes Port Terminal (NPT), une filiale d'exploitation de Nantes Saint-Nazaire Port, atteint 0,5 Mt, en hausse de 15 % par rapport à l'an passé.
Son activité concerne principalement les vracs de recyclage, les engrais, le bois d'œuvre, la tourbe et les colis industriels. Les importations de pétrole brut s'élèvent à 9,5 Mt (+ 13 %), conséquence de l'activité soutenue de la raffinerie Total de Donges. Les hydrocarbures raffinés franchissent la barre des 6 Mt.
Après deux années à faible niveau, liées à d'importantes opérations de maintenance de la centrale thermique EDF de Cordemais, les importations de charbon ont triplé pour atteindre 1,8 Mt. En 2017, fortement sollicitée pour répondre aux besoins régionaux en électricité, la centrale a dû massivement se réapprovisionner en combustible.
Après une reprise amorcée en 2016, le trafic de gaz naturel liquéfié (GNL) continue de croître pour s'établir à 3,3 Mt. Le marché mondial se caractérise par une abondance de l'offre, consécutive de la mise en production de nouvelles unités de liquéfaction en Australie, aux Etats-Unis et en Russie. Face à ce marché de plus en plus concurrentiel, le complexe industriel méthanier Elengy de Montoir de Bretagne s'affirme comme un hub logistique GNL majeur grâce à la diversification de ses activités. Les rechargements à destination de l'Amérique du Sud et de l'Asie représentent aujourd'hui plus de 20 % du trafic.
*Equivalents Vingt Pieds
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