De 50 000 à 53 000 personnes passent aux urgences de Saint-Nazaire par an ; seulement 25 à 30 % sont hospitalisés après. Ce « succès » est dû au manque de lisibilité de l’offre de soins sur le bassin Nazairien et à l’attitude des usagers qui viennent de plus en plus facilement aux urgences, sachant qu’il y a un plateau technique derrière. Et comme chaque patient est soigné suivant la gravité de son cas, l’attente peut être de plusieurs heures avant la prise en charge.
Moment attendu où redouté, le déménagement du service des urgences de l’ancien au nouvel hôpital aura lieu le 5 septembre à partir de 5 h 00 du matin. La signalétique autour des nouveaux locaux est déjà en place, pompiers, ambulanciers ou encore gendarmes sont prévenus du changement. Des banderoles aux deux hôpitaux indiquent aux usagers la date et l’heure du changement. Au cas où « un double dispositif va être en place au Moulin du Pé et à la cité Georges Charpak, pour les urgences et la réanimation le 5 septembre. Les deux services au Moulin du Pé fermeront leurs portes définitivement à 19 h 00», précise le Dr Freddy Thibaut, chef du pôle chirurgie, anesthésie, réanimation, urgences. Il ne restera plus que la maternité, le bloc d’obstétrique et la dialyse dans l’ancien hôpital.
Les nouvelles urgences sont beaucoup plus spacieuses que les anciennes et la prise en charge a été améliorée.
Une infirmière va gérer l’accueil, une infirmière qui catégorise les patients avec une grille de codage suivant le degré d’urgence des symptômes des patients. Les patients sont répartis dans deux catégories : paramédicale et médicale. « Les enfants doivent aussi venir aux urgences et non directement aux urgences pédiatriques car ils sont hiérarchisés aussi. Suivant leurs symptômes, soit ce sont les pédiatres qui viennent, soit ils vont dans leur service », explique le Dr Freddy Thibaut.
Les boxes ont fait place à de véritables salles d’examens permettant plus de confidentialité. « Nous voulons améliorer l’accueil des patients et mieux accompagner leur entourage », ajoute Morgane Vandenbulcke, cadre de santé aux urgences.
Une salle s’attente et une salle d’examen vont être dédiées à recevoir des gens en situation de précarité suivant des créneaux précis, surtout le matin. « La même salle pourra être réutilisée quand les urgences seront saturées et la nuit, pour servir de salle d’attente pour la pédiatrie traumatologique », précise Morgane Vandenbulcke.
Il va donc y avoir 19 boxes de 18 m2 :
- sept pour la traumatologie ;
- un pour la petite chirurgie ;
- un pour le déchocage (pour les patients dans le coma par exemple) ;
- un pour les plâtres ;
- neuf pour la médecine.
Il faut ajouter une nouveauté, trois boxes pour les urgences psychiatriques et dix lits-portes dans des chambres.
En réanimation, une petite unité de dix lits va être créée pour la surveillance continue des patients instables, afin d’être à proximité si leur état d’aggrave.
Pour le personnel, il y a actuellement 12 équivalents temps plein pour les médecins (il en faudrait 18), huit internes qui leur sont affectés, 45 équivalents temps plein pour les infirmières et 29 aides-soignantes. Sans compter les effectifs de psychiatrie.
Pratique :
Pour accéder aux urgences, prendre l’entrée sud, par le rond-point de la Bouletterie. À la barrière, appuyer sur un bouton d'appel et indiquer au PC sécurité venir pour les urgences.
Au bout de la voie, se trouvent les urgences et leur parking attitré, d’une quarantaine de places.
Le 01/04/2023 par hebting dans
Découverte des cuisines de la cité Georges Charpak
Le 17/02/2022 par Legeay dans
Une maison conteneur à l’Immaculée
Saint Nazaire Infos : Flux RSS | Newsletter | Favoris | Plan du site | Galeries photos | Liens | Contact
Réseau Media Web :
Pornichet | La Baule | Le Pouliguen | Le Croisic | Batz Sur Mer | Guérande | La Turballe | Saint Brevin | Angers | Nantes | Brest